On apprend aujourd’hui par un représentant syndical de Sud et boursier.com, la mise à pied des cinq employés d’Air France soupçonnés d’avoir participé aux violences du 5 octobre dernier lors du Comité central d’entreprise. Suite à leur garde à vue, ils seront jugés par le tribunal correctionnel de Bobigny le 2 décembre, pour « violences en réunion » et risquent jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.
Manuel Valls s’est exprimé sur ce sujet ce matin au micro de BFMTV et RMC: « Ces actes sont inadmissibles »… « ce sont des comportements de voyous ». Il a précisé que le « plan B » de la direction, qui prévoit la suppression de 2900 postes d’ici 2017, n’a pas été suspendu pour le moment et a appelé encore une fois toutes les parties à prendre leurs responsabilités.
Une grande mobilisation est prévue le 22 octobre prochain par les syndicats d’Air France pour contester le plan (demander l’intervention de l’Etat) et la fin des poursuites judiciaire envers les cinq salariés.