Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le pays des hobbits ne renferme pas que le décor du Seigneur des Anneaux. En matière de cinéma « made in New Zealand », le réalisateur Taika Waititi tire son épingle du jeu avec à son compte des films décalés qui montrent une autre facette de son pays.
C’est à l’occasion d’un voyage riche en émotions que j’ai pu découvrir Hunt for the Wilder People. C’est l’histoire de Ricky Baker, un jeune garçon envoyé dans une famille d’accueil au fin fond de la campagne néo-zélandaise pour démarrer une nouvelle vie. Il est accueilli à bras ouverts par Aunt Bella, tandis que son mari, Uncle Hec, est bien plus renfermé. Mais à la suite d’un drame familial, Ricky fuit dans le « bush », seul, pour échapper aux services sociaux.
Le « bush », c’est plusieurs milliers d’hectares de forêt qui recouvrent une très importante partie de l’Île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Difficile d’accès, dense, hostile, il est facile de s’y perdre et d’y laisser sa peau. Bien entendu, Ricky ne fait pas exception. Perdu et affamé, il croise la route de son Uncle Hec, incarné par un Sam Neill méconnaissable avec qui il va devoir s’entendre pour survivre. S’ensuit alors une délirante chasse à l’homme de plusieurs mois en pleine forêt pour retrouver les deux comparses.
Contre toute attente, j’ai été ravie de découvrir ce film. Une intrigue originale, des plans de caméras intéressants, des acteurs convaincants et surtout, des images magnifiques de ce pays aux antipodes du notre. On y découvre des paysages frais aussi bien que des personnages authentiques. Le seul défaut qu’on pourrait lui trouver réside dans les quelques références purement néo-zélandaises. Le genre de référence qui fait rire toute la salle mais qui m’ont un peu laissé de marbre. Heureusement, ces quelques références n’enlèvent rien au comique et à l’intensité du film. Sorti le 31 mars 2016 en Nouvelle-Zélande, la sortie française tarde à se faire connaître. Mais pour vous donner un avant-goût, voici la bande-annonce !