Depuis plusieurs mois, l’enseigne Suédoise Ikea est le théâtre de squatteurs dans de nombreux magasins de la marque.
Le plus souvent des jeunes, s’amusent à se cacher dans les buanderies quelques minutes avant la fermeture du magasin afin de tromper la vigilance des agents de sécurité pour ensuite y passer la nuit tout en se filmant. Tout a commencé avec deux Belges, Florian et Bram âgés de 18 et 19 ans qui ont souhaité tester l’expérience dans l’un des magasins Suédois.
Ces derniers, caméras au poignet se montrent dans la cafétéria du magasin en train de manger le repas du soir entouré d’autres visiteurs. A quelques minutes de la fermeture de l’établissement, nos deux comparses partent à la recherche d’une cachette puis trouvent enfin un placard pour s’y calfeutrer le temps que le magasin ferme ses portes. Après être restés cachés plusieurs heures, les jeunes décident de sortir sur les coups de minuit. La musique s’est éteinte, les lumières tamisées prouvent que plus personne n’est désormais dans l’enseigne excepté les agents d’entretien qui font monter une adrénaline de stress aux deux visiteurs.
Un phénomène qui inquiète l’enseigne !
La vidéo de leurs aventures publiée sur Youtube a rencontré un énorme succès en l’espace de quelques jours et a déjà été visionnée près de 2 millions de fois. Le problème, c’est que d’autres internautes ont eux aussi souhaités tenter l’aventure tout en se filmant et le phénomène a pris une ampleur inquiétante durant ses derniers mois obligeant l’enseigne Suédoise à réagir. Un porte-parole d’Ikea a déclaré dans les colonnes de la BBC « Nous apprécions que les gens s’intéressent à Ikea et veulent créer des expériences sympas. Mais la sécurité de nos employés et de nos clients est notre plus grande priorité. C’est pour cela que nous n’autorisons pas les soirées pyjama ». D’autant plus que si nos deux jeunes belges qui ont été les premiers à lancer le phénomène sont ressortis du magasin comme ils étaient rentrés, pour d’autres l’expérience a été beaucoup moins plaisante. A Pékin, un couple a tenté de se cacher avant de se faire prendre par la sécurité du magasin ou encore deux jeunes filles prises en flagrant délit dans le sud de la Suède.
De lourdes sanctions pour les visiteurs de nuit
Jakob Holmström le porte-parole du numéro 1 mondiale de l’ameublement a très clairement prévenu que ses futurs squatteurs seraient passibles de poursuites judiciaires. Et si on s’en réfère à la loi française, il faut savoir que l’article 226-4 du Code pénal explique que « L’introduction ou le maintien dans le domicile d’autrui à l’aide de manoeuvres, menaces, voies de fait ou contrainte, hors les cas où la loi le permet, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende »
L’expérience n’est donc clairement pas à reproduire.