Clap de fin pour le drone Lily Camera qui ne verra jamais le jour !

Le drone Lily ne verra pas le jour... / Capture Youtube

C’est une bien triste nouvelle pour la start-up américaine basée en californie à UC Berkeley robotics lab. Cette dernière qui avait récemment dévoilée un nouveau drone intelligent du nom de Lily Camera, un engin volant qui était capable de suivre et de filmer son propriétaire, ne verra jamais le jour ! Explications…

Le produit Lily Camera, le drone autonome sans pilotage capable de suivre son acquéreur était un projet révolutionnaire qui vient de tomber à l’eau. Le produit dévoilé en 2015 dans une vidéo plutôt bien réalisée avait fait pourtant son petit effet puisque cette dernière avait été visionnée près de 12 millions de fois.

Disponible en précommande la même année pour la somme de 499 dollars, le produit avait vu ses pré-commandes passer la barre des 60.000, représentant à chiffre d’affaire de 34 millions de dollars comme l’explique le site ZDNET. Une somme importante qui ne sera malheureusement pas suffisante pour porter le projet jusqu’au bout. La société qui avait dû repousser à plusieurs reprises la livraison de ses produits faisant ainsi railler les clients est obligée de s’expliquer envers ces derniers.

La fin de l’aventure Lily Camera

Le 12 janvier dernier, la société annonce à ses clients dans un mail que le produit est abandonné et que Lily ne verra jamais le jour. « Au cours de l’année dernière, la famille Lily a connu des hauts et des bas. Après tant de travail, nous sommes tristes de voir cette aventure se terminer. Nous avons essayé d’obtenir des financements pour débloquer notre ligne de fabrication et expédier nos premières unités, mais nous n’avons finalement pas réussi à le faire. En conséquence, nous sommes profondément attristés de vous faire part de la liquidation de notre entreprise afin de permettre les remboursements à l’ensemble de nos clients. Nous sommes très désolés et déçus de ne pas avoir pu vous livrer(…).

Lily ne décollera donc jamais du sol…

 

Jérémy Renard: