Les Ulis : Le commissariat pris pour cible cette nuit par une vingtaine d’individus !

Des barrières devant le commissariat des Ulis ce lundi matin / Photo Jérémy R. pour Actu-Mag.fr

La nuit a été particulièrement compliquée pour la police des Ulis (91). Plusieurs individus s’en sont pris aux forces de l’ordre et n’ont pas hésité à venir s’attaquer au commissariat de la commune comme le rapporte Le Parisien ce lundi.

Des voitures incendiées, des abribus détruits !

Selon le quotidien, une vingtaine de personnes auraient jeté des cocktails molotov et divers projectiles sur le bâtiment qui renferme le commissariat de police. Une voiture de police aurait tout d’abord été visée par des jets de projectiles puis les individus ont ensuite poursuivis les policiers jusqu’au commissariat.

Ces derniers ont alors fermé les portes du bâtiment pour s’y protéger. Ne pouvant pas pénétrer dans le bâtiment, les assaillants s’en sont pris à des abribus qu’ils ont cassé. Le Parisien précise que les attaques ont eu lieu à trois reprises durant la nuit entre 23h30 et 4 heures du matin.

Un véhicule brûlé cette nuit à proximité du commissariat des Ulis / Photo Jérémy R. pour Actu-Mag.fr
Un véhicule brûlé cette nuit à proximité du commissariat des Ulis / Photo Jérémy R. pour Actu-Mag.fr

 

 

 

Des voitures de particuliers touchées par les cocktails molotov ont été incendiées.

Ces débordements surviennent quelques jours après l’affaire Théo, ce jeune homme qui a fait l’actualité après une arrestation qui a dégénéré avec des policiers soupçonnés de viol sur le jeune homme. Des débordements qui rappellent les violentes émeutes survenues en 2005.

Le commissariat des Ulis déjà visé à plusieurs reprises

Ce n’est malheureusement pas la première fois que ce commissariat  implanté au cœur du quartier des Ulis est visé par des cocktails molotov et des jets de projectiles. En juillet 2015, le bâtiment avait été pris pour cible ainsi qu’un véhicule de police incendié. Des affrontements violents qui s’étaient déroulés durant deux nuits consécutives entre force de l’ordre et une cinquantaine d’individus.

Jérémy Renard: