Kim Kong a kidnappé Jonathan Lambert

Jonathan Lambert dans la série Kim Kong / Capture Arte

Arte a proposé jeudi dernier en prime time, une mini série française de trois épisodes avec Jonathan Lambert dans le rôle principal.

[dropcap]I[/dropcap]l incarne Mathieu Stannis, un réalisateur en pleine dépression, dont la carrière ne prend pas le chemin qu’il aurait souhaité, et qui, du coup, a perdu le goût de tourner.

Kidnappé par un dictateur asiatique « Le commandeur » (toute ressemblance avec le tyran Kim Jong Un, serait purement fortuite vous vous en doutez bien) il est sommé de réaliser un film à la gloire du régime, et de son despote.

Ce film sera un remake de King Kong. Le scénario, écrit par le dictateur, féru de 7ème art, est caricatural, on le croirait, je cite Stannis « écrit par un enfant de six ans » ; le budget du film est ridicule, les moyens techniques sont obsolètes, l’équipe, qui ne parle pas français pour la plupart n’y connait pas grand chose, en somme un tournage qui s’annonce horrible. Mais étonnamment, c’est cette commande peu ordinaire qui va lui faire retrouver les joies de son métier.

Pour l’aspect moins rigolo, la série s’inspire d’un fait réel survenu en Corée du Nord à la fin des années 70. Le dictateur Kim Jong Il (père de Kim Jong Un) avait kidnappé un cinéaste sud-coréen, Shin Sang Ok, pour réaliser des films de propagande.

Mais cette série « une farce absurde et jubilatoire sur les dérives du totalitarisme, mais aussi une touchante ode au 7e art » comme l’a écrit 20 minutes, est vraiment différente de ce que l’on a l’habitude de voir sur nos écrans télé français.

Pour éviter de trop vous spoiler, sachez juste qu’il y a de l’amour, de l’humour, du suspense, de la politique… Mention spéciale pour le comédien Christophe Tek qui incarne le dictateur à la perfection.

Si vous voulez voir, ou même revoir ces trois épisodes de 52min créés par Simon Jablonka et Alexis Le Sec, vous pouvez les retrouver en replay sur le site d’Arte. A binge watcher sans plus attendre…

Elise Thierry: