Après des semaines de promotions, de campagnes publicitaires, d’annonces sur les réseaux sociaux et d’avant premières dans toute la France dont celle au Grand Rex de Paris à laquelle nous avons eu la chance d’assister le 25 septembre dernier, le nouveau film de Fabrice Eboué, « Coexister » sort demain sur les écrans français.
[dropcap]D[/dropcap]evant et derrière la caméra, Fabrice Eboué y joue un producteur de musique un peu à la traîne. S’il veut conserver sa place, il a six mois pour découvrir un talent et faire décoller sa carrière. Six mois c’est peu, surtout quand tout ce qu’on reçoit comme démos ne nous intéresse pas. Et là, assisté d’une Audrey Lamy un peu nympho, il trouve l’idée du siècle, : plutôt que de renouveler le groupe des prêtres qui a bien fonctionné, il va révolutionner le genre et faire chanter un prêtre, un rabbin et un imam. Ce sont Guillaume De Tonquédec, Jonathan Cohen et Ramzy Bédia qui incarnent les trois religieux, et on peut dire que cette association étonne plus d’un mais semble faire ses preuves au début.
L’idée de base est bien de rassembler les cultures, avec un nom de groupe qui veut tout dire « Coexister ». Le film est drôle, bien fourni, on rit souvent et longtemps. Les blagues, même les plus limites font mouches. Toutes les communautés en prennent pour leur grade, mais contrairement à d’autres films récents qui abordent les mêmes sujets avec une pointe à peine dissimulée de racisme, celui-ci est rempli d’amour et on finit par rire de bon cœur.
Avec en personnages secondaires Mathilde Seigner et Amelle Chahbi qui renforcent ce casting majoritairement masculin, une chose est sûre, on est face à une vraie comédie française populaire. Des répliques bientôt cultes, et une bande originale qui reste en tête, il n’y a plus qu’à souhaiter un bon démarrage au film dès demain.