Le plus emblématique des rockeurs français, Johnny Hallyday s’est éteint il y a quelques jours, endeuillant un pays tout entier. Certaines personnes profitent de sa mort pour en faire un sombre commerce.
[dropcap]J[/dropcap]ohnny Hallyday aura marqué les français de part son impressionnante carrière. Et c’est d’ailleurs ce qui lui a valut un hommage populaire il y a quelques jours, sur l’Avenue des Champs-Élysées. Depuis sa mort, les plateformes de streaming ont enregistré des records sur les titres du chanteur de rock. Si les albums de Johnny rencontrent un succès depuis sa disparition, un marché plus macabre a émergé autour de ce dernier.
« L’homme m’a proposé au téléphone la photo de Johnny dans son cercueil »
Un mystérieux photographe fait polémique depuis quelques jours. Selon le Journal du dimanche, ce dernier aurait tenté d’approcher un commerçant spécialisé dans la vente d’objets rares consacrés à la star. Le responsable du magasin qui s’est confié au média explique « L’homme m’a proposé au téléphone la photo de Johnny dans son cercueil. Je ne peux concevoir qu’elle ait été prise par un membre de la famille. Ce doit être une personne présente lors de l’embaumement du corps ». Le commerçant qui précise avoir mis fin immédiatement à la conversation après la proposition du photographe.
Le jour de l’hommage populaire rendu à la star, c’est une annonce très particulière que l’on pouvait voir sur le site Leboncoin. Une annonce qui avait pour titre « mégot Johnny Hallyday » dans laquelle on pouvait y lire que l’objet en contact avec le chanteur était vendu 90 euros. Une somme conséquente pour un objet qui sort de l’ordinaire mais qui selon son vendeur originaire de Brest, avait été touché par le rockeur. Le vendeur qui précisait dans son annonce, détenir une vidéo témoignant de son honnêteté. Ce dernier qui affirmait avoir ramassé le mégot tenu par Johnny Hallyday lors de son concert des Vieilles Canailles qu’il donnait à Carcassonne, le 5 juillet dernier.
Si ce type d’annonce peut choquer, d’autres personnes sont toutefois prêtes à dépenser des sommes conséquences pour espérer retrouver un objet de l’office religieux qui s’est tenue le 9 décembre dernier, comme des fleurs, des couronnes ou même des faire-part de décès. Un triste marché qui n’est pas prêt de s’arrêter…