Scène d’horreur dans le centre-ville de Münster ce samedi après-midi ! Un minibus a foncé dans la foule.
[dropcap]L[/dropcap]e drame est survenu aux environs de 15h30 ce samedi. Un conducteur a volontairement précipité son minibus vers une terrasse de restaurant où étaient assis plusieurs clients. Des clients qui étaient nombreux et qui profitaient du temps estival. Selon le journal BILD, le bilan provisoire fait état de 2 morts, 20 blessés dont six dans un état critique. Le conducteur s’est quant à lui suicidé juste après l’attaque.
La thèse de l’attentat islamiste écartée !
Le journal allemand précise que l’auteur de cette attaque a été identifié. Il s’agit de Jens R., un homme qui est un citoyen allemand qui n’a pas d’antécédents judiciaires. Son domicile est actuellement perquisitionné par les forces de police.
De son côté, le ministre de l’intérieur, NRW Herbert Reul a confirmé la nationalité de l’homme. Ce dernier a précisé que la piste d’un attentat islamiste est écartée et qu’un acte isolé pouvait être privilégié.
Un important dispositif a été disposé tout autour de la veille ville qui est en partie fermée et placée sous haute surveillance comme le précise la police NRW MMS.
Après l’attaque, un appel aux dons du sang de la clinique universitaire a rassemblé plusieurs personnes qui se sont immédiatement rendues sur les lieux. Une importante file d’attente s’est ensuite créée. En témoigne la photo ci-dessous prise par une témoin.
Angela Merkel est bouleversée !
La chancelière allemande, Angela Merkel a réagi via un communiqué à la suite de cette attaque. Cette dernière a expliqué être « profondément bouleversée face aux terribles événements de Münster. » Cette dernière qui a ajouté « Tout ce qui est possible d’être fait est fait pour expliquer ce qu’il s’est passé et soutenir les victimes ainsi que leurs proches » avant que celle-ci ne remercie les forces de l’ordre présents sur place.
Le président Emmanuel Macron a de son côté exprimé « toutes ses pensées pour les victimes de l’attaque de Münster »précisant que « la France partage la souffrance de l’Allemagne. »