C’est une nouvelle vidéo insoutenable sur les conditions d’abattage que Brigitte Bardot et Rémi Gaillard ont souhaité dénoncer face caméra.
[dropcap]C[/dropcap]e dimanche 20 mai, la fondation Brigitte Bardot a publié une vidéo dans laquelle la marraine de l’association et le montpelliérain Rémi Gaillard, dénoncent de nouvelles maltraitances animalières qui ont été filmées en février dernier à l’abattoir d’Alès.
« On a en commun une révolte terrible contre la façon dont on tue les animaux dans les abattoirs. explique Brigitte Bardot » qui découvre avec effroi les images terribles des conditions d’abattage dans l’établissement d’Alès. 85% français se disent favorables à la mise en place de vidéo surveillance dans les abattoirs. Une mesure dont le président Emmanuel Macron s’était également engagé en 2017 afin de dénoncer les mauvais traitements commis envers les animaux mais cette dernière semble avoir été abandonnée.
Pourquoi ? C’est la question que se pose Rémi Gaillard et Brigitte Bardot qui souhaitent faire de nouveau réagir en interpellant les politiques au moment où le Projet de loi « agricole » du gouvernement est en séance publique à l’Assemblée Nationale du 22 au 25 mai 2018.
les larmes de Brigitte Bardot face au mauvais traitement des animaux
Les images commentées par les deux militants sont terribles. Sur ces dernières placées par des lanceurs d’alerte, on peut-y voir des reprises de consciences d’animaux qui ont été mal étourdis : sur la chaîne d’abattage, des bovins se débattent et un veau va même jusqu’à vomir le lait de sa mère au moment d’être abattu. Des moutons sont quant à eux, égorgés à vif et un cochon est même frappé alors que celui-ci tente de prendre la fuite.
C’est en larmes que Brigitte Bardot explique « Écoutez, moi je ne mange plus de viande depuis 40 ans. Je me porte vraiment bien. On a pas besoin de tout ça. ». « Si vous mangez encore de la viande, faut au moins regarder la réalité en face. » poursuit quant à lui Rémi Gaillard.
« Et dites vous que vous mangez la souffrance, la douleur, l’épouvante, la torture… » conclut Brigitte B.