Trois personnes dont deux policières ont été tuées ce mardi matin dans le centre ville de Liège. L’assaillant a été ensuite abattu par des policiers comme l’a précisé le porte-parole de la ville.
[dropcap]S[/dropcap]cène de panique ce mardi matin sur une artère principale de Liège. Aux environs de 10h30, un individu dont on ignore les motivations, a tué trois personnes dont deux policières et un jeune homme de 22 ans qui circulait dans la zone pendant l’attaque. Des policiers arrivés en renfort ont neutralisé l’individu. Le quartier a été immédiatement bouclé.
Plusieurs véhicules de police et de secours sont actuellement sur place et un important périmètre de sécurité a été mis en place comme en témoignent les photos diffusées sur les réseaux sociaux.
De son côté, le premier ministre Belge, Charles Michel, a réagit sur son compte twitter à la suite de cette fusillade. Ce dernier a déclaré « Violence lâche et aveugle a #Liège. Tout notre soutien pour les victimes et leurs proches. Nous suivons la situation avec les services de sécurité et le centre de crise. »
Violence lâche et aveugle a #Liège. Tout notre soutien pour les victimes et leurs proches. Nous suivons la situation avec les services de sécurité et le centre de crise.
— Charles Michel (@CharlesMichel) May 29, 2018
Le quartier totalement bouclé
https://twitter.com/VICTORJ_FR/status/1001389040350973953
https://twitter.com/VICTORJ_FR/status/1001393085815951360
Une femme prise en otage pendant quelques minutes
L’individu armé d’un pistolet aurait également pris la fuite pendant son attaque avant de se réfugier dans un lycée. C’est à ce moment là qu’il aurait pris une femme de ménage en otage avant d’être abattu par la police comme le précise Le Soir.
Qui était Benjamin Hermann, l’assaillant qui a tué deux policières dans le centre ville de Liège ?
Toujours selon les informations du quotidien belge, l’assaillant se prénommerait Benjamin Hermann. Âgé de 33 ans, il était connu par la justice pour des faits de droits communs et était réputé pour être ultra-violent.
Il venait de quitter un établissement pénitentiaire où il s’y trouvait en congés au moment des faits. C’est en prison que le jeune homme aurait été en contact avec des détenus radicalisés.
Pour le moment la piste terroriste n’est pas écartée selon les autorités. Le Soir précise de son côté que l’individu aurait saisi l’arme d’un policier avant de la retourner contre ces derniers pendant un contrôle de routine qui aurait dégénéré.