Belle découverte, sur Franceinfo, pour la deuxième année consécutive, le mosellan de Sarreguemines Nicolas Peifer et son compère Stéphane Houdet ont remporté l’épreuve du double fauteuil de tennis à Roland Garros.
[dropcap]I[/dropcap]ls se sont défaits de la paire Stefan Olsson (Suède) et Fred Cattanéo (France) sur le score de 6/1, 7/6, en une heure et dix-neuf minutes.
Peiffer-Houdet, un duo choc !
C’est une nouvelle formidable victoire inscrite au palmarès des deux champions français qui avaient, en bonus, décroché en janvier dernier leur second titre en double handisport à l’Open d’Australie, à Melbourne. Sans oublier la victoire du duo lors du tournoi paralympique de double à Rio en 2016.
Nicolas Peifer : « Je voulais dédier cette victoire à ma petite sœur »
C’est avec émotion que Nicolas Peifer, à l’issue de la rencontre a dédié cette belle victoire à sa petite soeur, devenu maman la veille, faisant de lui le tonton ému d’une petite Jade. Un moment de joie partagé avec tout le public présent et son partenaire Stéphane Houdet.
Michaël Jérémiasz : « Déjà, faire bouger le fauteuil en lui-même ce n’est pas simple, alors avec une raquette dans la main c’est encore plus compliqué »
Mercredi dernier, les journalistes de LCI ont échangé quelques balles avec l’ancien numéro un mondial de tennis en fauteuil, quadruple médaillé olympique et septuple vainqueur en Grand Chelem Michaël Jérémiasz : « Une fois installé dans le fauteuil, a priori c’est simple : il suffit de pousser des deux mains vers l’avant pour le faire avancer, des deux mains vers l’arrière pour le faire reculer, de pousser sur la roue droite pour aller à gauche, et de pousser sur la roue gauche pour aller à droite. Mais dans le feu de l’action, on s’emmêle vite les pinceaux et on se retrouve à aller à droite au lieu d’à gauche, à reculer au lieu d’avancer. Venu se positionner à côté de nous sur le terrain, Michaël Jérémiasz nous rassure : il ne faisait pas mieux les premières fois qu’il s’est installé dans un fauteuil, après son accident de ski en février 2000, qui l’a laissé paraplégique. Il nous explique avoir mis plusieurs années avant de maîtriser son fauteuil. « J’ai fait mes premiers entraînements en novembre 2000. J’ai été champion de France pour la première fois en novembre 2001. J’avais capitalisé sur le niveau de tennis que j’avais acquis avant mon accident. Mais avant de maîtriser toute la mobilité nécessaire, il faut des années. »