Ce vendredi, le groupe américain Lime, a déployé des trottinettes électriques en libre-service à Paris.
[dropcap]L[/dropcap]es trottinettes en libre-service font leur entrée à Paris dès aujourd’hui comme le précise BFMTV.
Il n’y a pas de borne de stationnement. L’utilisateur doit, tout simplement, télécharger l’application Lime qui permet de géolocaliser les trottinettes, de débloquer le verrou de l’engin et de verrouiller la trottinette quand il arrive à destination. Le prix d’une course est de 1 euro puis 0,15 centimes d’euros la minute.
Les trottinettes Lime-S sont équipées de freins avant et arrière, d’un phare central avant et arrière, d’une poignée de frein et d’une poignée d’accélérateur, et peuvent atteindre 24 km/h avec une autonomie de 50 km. Pour la sécurité de l’utilisateur, l’application indique qu’il est formellement interdit de circuler sur les trottoirs et que le port du casque est obligatoire.
Lime reste objectif et sait qu’il va devoir faire face aux mêmes difficultés que ses concurrents. Effectivement, il va être difficile d’éviter la dégradation et le vol des trottinettes ! Sans oublier le problème de stationnement « désordonné » des engins. Du coup, les trottinettes sont hors-service entre 21 heures et 5 heures du matin, afin de permettre à Lime de récupérer ces dernières. « Nous avons travaillé en amont sur les solutions à apporter pour pallier aux problématiques de recharge, d’encombrement des trottoirs et de dégradation des trottinettes. Les collecter chaque soir nous permet de proposer des engins en parfait état de marche et non abîmés », assure dans un communiqué Arthur-Louis Jacquier, directeur général de Lime France.
Selon BFMTV, plusieurs start-up de trottinettes en libre-service se sont lancées, avec difficulté, aux États-Unis. Par exemple, à San Francisco, ce service a été interdit à cause de plaintes des habitants concernant le stationnement sauvage des trottinettes. A Paris, la maire de Paris, Anne Hidalgo, souhaite éviter d’en arriver là, en testant des zones de stationnement réservées, qui pourraient devenir obligatoires. Cette disposition concerne également les scooters et les vélos en free-floating.