Val-de-Marne : Blessé après s’être jeté d’un RER en marche pour échapper à ses agresseurs

Un jeune saute du train en marche pour échapper à ses agresseurs / Photo BernardM CC

Un jeune homme de 18 ans a été blessé après s’être jeté en marche du RER C et ceci pour échapper à une bande d’agresseurs.

[dropcap]L[/dropcap]es faits remontent au 15 juillet dernier. Un jeune homme de 18 ans qui se trouvait dans le RER C, a été agressé verbalement puis physiquement par un groupe d’individus. Le Parisien rapporte que la victime qui était montée en gare d’Ablon-sur-Seine, ville d’où il est originaire, a été pris à parti par cinq adolescents montés dans le train quelques instants plus tard en gare de Choisy-le-Roi.

Les coups pleuvent !

La victime s’est fait frapper à plusieurs reprises au visage avant que son téléphone portable ne lui soit volé comme le précise le quotidien. Selon une source proche du dossier, la victime et ses agresseurs « se connaissaient plus ou moins ». « Il y avait, semble-t-il, un contentieux précise cette dernière. » Le jeune homme monte alors à l’étage supérieur de la rame mais ses agresseurs ne le lâche pas. « Tu crois que parce qu’il y a du monde, on va arrêter de te frapper ? » auraient alors lancé ces derniers.

La victime prise de panique, s’est alors jetée du train en marche depuis une fenêtre du RER qui était lancé à 80 km/h selon France Bleu avant d’atterrir sur les voies entre Choisy-le-Roi et Paris. Le train a de son côté poursuit sa route jusqu’au terminus de la gare d’Austerlitz avant que le conducteur n’en soit informé, ce dernier aurait mal reçu le message d’alerte.

De leurs côtés, les cinq agresseurs sont parvenus à prendre la fuite mais ils ont été rapidement identifiés puis interpellés une semaine après l’agression grâce aux images de la vidéo-surveillance.

42 jours d’ITT

Le jeune homme blessé par de multiples fractures est toujours hospitalisé. Les médecins lui ont prescrit 42 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Toujours selon le Parisien, quatre des individus ont été écroués jeudi pour « violences en réunion avec mutilation  ou infirmité permanente ». Quant au cinquième, celui-ci a été libéré mais placé sous contrôle judiciaire comme le précise le parquet de Créteil vendredi.

Jérémy Renard: