Les images ont de quoi faire froid dans le dos. Au Brésil, une vidéo montrant un homme en train de battre violemment sa femme avant que celle-ci ne décède quelques instants plus tard, fait le tour des réseaux sociaux.
[dropcap]U[/dropcap]n homme de 32 ans, professeur et biologiste, a frappé à plusieurs reprises, sa femme avocate âgée de 29 ans. Les images de vidéosurveillance ont capté les terribles images de la victime rouée de coups par son mari alors que ces derniers se trouvaient dans un ascenseur de leur immeuble. Celle-ci décèdera 20 minutes plus tard après avoir chuté du quatrième étage de leur appartement.
Dans la vidéo publiée par les médias locaux, dimanche dernier, on peut-y voir le couple arriver dans le parking. A peine sorti de la voiture, Luis Felipe Manvailer commence à frapper Tatiane Spitzner qui tente de prendre la fuite avant d’être rattrapée par ce dernier. La jeune femme est ensuite mise de force dans l’ascenseur avant d’être de nouveau frappée sous l’œil des caméras de surveillance. La victime est violemment projetée contre les parois de l’ascenseur.
Filmé en train de nettoyer le sang de sa femme
Vingt minutes après les faits, Tatiane Spitzner fait une chute mortelle depuis son balcon. Si Luis Felipe Manvailer assure aux autorités que la victime se serait suicidée, l’homme est filmé quelques instants plus tard en train de récupérer le corps de sa femme avant de le ramener dans l’appartement du couple. Puis peu de temps après, Luis Felipe Manvailer est de nouveau filmé par les caméras de sécurité alors qu’il nettoie le sang de Tatiane, dans la cage d’ascenseur. L’homme change ensuite de tenue puis tente de prendre la fuite.
Manque de change pour lui, la police alertée arrivera sur place pour l’appréhender. Selon le Nouvel Observateur qui révèle cette histoire, Luis Felipe M. fait actuellement l’objet d’une enquête pour meurtre même si ce dernier nie les faits en bloc, expliquant que c’est sa femme qui a sauté du balcon alors que les images ne jouent pas en sa faveur.
Si les faits se sont produits dans la nuit du 22 juillet, les images ont été rendues publiques et ont rapidement suscité une polémique autour des violences conjugales au Brésil. D’après une étude menée en 2017, près d’un tiers des femmes ont déclaré avoir déjà subi des violences. Un pourcentage inquiétant d’autant plus lorsque l’on sait que plus de la moitié de leurs agresseurs étaient leurs partenaires actuels ou passés.