Deux personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée, ce jeudi matin, dans une attaque au couteau survenue à Trappes (Yvelines).
Aux environs de 10 heures, un individu armé, a fait irruption dans un pavillon de la rue Camille Claudel située à Trappes dans les Yvelines. Selon les informations d’Europe 1, l’assaillant porteur de plusieurs couteaux en est ressorti une vingtaine de minutes plus tard avant de crier « Allah Akbar ».
L’individu qui a été aussitôt abattu par la police. Le RAID est également intervenu sur les lieux. Deux personnes ont été tuées et une troisième personne a été grièvement blessée au cours de cette attaque. L’auteur des coups de couteau, serait connu des services de police, notamment pour apologie du terrorisme en 2016.
Les deux personnes tuées dans cette attaque, seraient la mère et la sœur de l’assaillant. On ignore pour le moment l’identité de la victime victimes blessée.
La piste du drame familial privilégiée
Pour le moment, on ignore les circonstances exactes. On sait toutefois que des proches de l’assaillant font partie des victimes. Toujours selon les informations d’Europe 1, l’attaque serait survenue au domicile de l’auteur des coups de couteau.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Versailles à la suite de cette attaque.
Informé rapidement des faits, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb s’est rendu au commissariat de Trappes pour faire le point sur la situation. Ce dernier qui s’est également exprimé sur twitter afin d’apporter son soutien aux proches des victimes. « Mes premières pensées vont aux victimes et leurs proches. Je veux saluer la réactivité et la mobilisation exemplaire de nos forces de l’ordre. Elles enquêtent d’ores et déjà pour établir les circonstances de ce drame. »
Au commissariat de #Trappes pour un point de situation.
Soutien à nos forces de sécurité et secours.
Hommage à la réactivité et au sang-froid de nos policiers. pic.twitter.com/DO3iKrU2us
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) August 23, 2018
L’attaque revendiquée par l’État islamique
Une heure après les faits, le groupe État islamique a revendiqué cette attaque au couteau via son organe de propagande. De son côté, le parquet antiterroriste n’a pas encore été saisi du dossier.