La vidéo de l’agression de Marie Laguerre, une jeune étudiante de 22 ans, frappée par un homme à Paris, en juillet dernier avait suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. L’homme suspecté a été appréhendé par la police et placé en garde à vue.
[dropcap]E[/dropcap]n juillet dernier, Marie Laguerre, 22 ans ans avait été frappée gratuitement en pleine rue, alors qu’elle se trouvait à proximité d’une terrasse de café. Son agresseur qui l’avait harcelé sexuellement quelques instants plus tôt, n’avait pas apprécié que la jeune femme se défende. Il lui avait jeté un cendrier dans sa direction avant de s’en prendre physiquement à cette dernière en l’a frappant.
La victime qui avait pu récupérer les images des vidéos surveillance, avait alors partagé la scène qui avait fait énormément réagir sur les réseaux sociaux. Marie avait reçu de nombreux messages de soutien dont la plupart étaient des femmes, également victimes de faits similaires.
L’homme soupçonné d’avoir frappé Marie, interpellé !
On apprend ce mardi dans les colonnes du Figaro, confirmant une information d’Europe 1, qu’un homme soupçonné d’avoir frappé la jeune femme, et correspondant au signalement du suspect recherché, a été appréhendé à sa sortie d’un hôpital psychiatrique. De son côté, Marie Laguerre a réagi à cette interpellation et s’est dite soulagée : « C’est une bonne nouvelle pare que déjà ça redonne de l’espoir aux faits que porter plainte, cela ne sert pas à rien même si moi j’ai eu la chance que la médiatisation a largement accélérée et aider l’affaire. » confie la jeune étudiante au micro d’Europe 1, avant d’ajouter « J’espère que ça va redonner de l’espoir à toutes les femmes ».
La victime qui attend toutefois de pouvoir identifier son agresseur, à son retour de vacances ce mercredi, au commissariat du XIXe comme le précisent nos confrères. Toujours selon Europe 1, l’individu arrêté serait âgé de 25 ans. Il serait également fiché pour des faits de violences avec armes et de harcèlement.
Ce dernier qui d’après le Code pénal, encourt une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et près de 45.000 euros d’amende.