Myriam D., âgée de 34 ans, comparaissait ce mardi devant la cour d’assises de Paris pour le meurtre de son nourrisson de 10 mois, Raphaël, tombé du 7e étage en 2015. Elle est accusée d’homicide volontaire sur mineur de 15 ans.
[dropcap]L[/dropcap]e samedi 29 août 2015, un petit garçon âgé d’à peine dix mois est mort, après avoir fait une chute du 7e étage d’un immeuble d’habitation, dans une petite impasse du XVIIe arrondissement. Les faits se sont déroulés juste avant que le père de l’enfant n’arrive pour le récupérer. La mère aurait lâché son enfant dans le vide comme l’avait rapporté le Parisien.
Devant les autorités chargées de l’enquête, et divers intervenants, la jeune femme tente d’expliquer son geste comme un acte d’amour. « J’aimais mon fils, c’est très important. Je ne souhaitais pas lui faire du mal », assure-t-elle.
Le père de Raphaël, Guillaume Flahaut, partie civile, souhaite que justice soit faite pour son fils. Cet enfant, a été conçu dans un cadre particulier. Effectivement, c’est par le biais d’un site facilitant les rencontres entre personnes souhaitant devenir parents, que l’accusée et le père de l’enfant se sont rencontrés. La jeune femme est déjà maman d’un enfant trisomique, conçu de la même façon, avec un autre homme, avec qui les relations étaient de plus en plus difficiles. Trois jours avant le drame, Guillaume Flahaut avait fait part à Myriam D. de son souhait d’obtenir la garde du petit garçon.
Durant quatre jours, la cour d’assises de Paris va tenter de comprendre le terrible geste de cette trentenaire à la personnalité fragile. Elle encourt la perpétuité. Le verdict est attendu vendredi.