De plus en plus d’automobilistes sont en colère contre la hausse des tarifs de carburants, qui flambent depuis quelques mois.
[dropcap]D[/dropcap]es appels au blocage des routes et autoroutes se multiplient, comme l’explique 20 Minutes, dont une mobilisation de grande ampleur prévue le 17 novembre qui devrait être suivie aux quatre coins de la France ainsi qu’en Belgique. Parallèlement, une pétition lancée sur le site Change.org par une automobiliste en colère, Priscilla Ludosky, rencontre un vif succès. Ce lundi , 500.000 personnes avaient déjà signé ce texte qui réclame la baisse des prix à la pompe.
Sur les réseaux sociaux, des groupes appellent à une journée de mobilisation dans une soixantaine de villes en France le 17 novembre. A Paris, les automobilistes en colère comptent mener une opération escargot, à Lyon, les manifestants souhaitent bloquer les entrées de la ville, à Fréjus et Nice, ce sont des opérations barrières ouvertes qui devraient être organisées sur l’A8. Des mouvements sont également attendus à Rennes, Bordeaux ou encore Caen. Depuis un peu plus d’une semaine et en attendant le 17 novembre, les automobilistes affichent leur gilet jaune fluorescent sur le tableau de bord de leur véhicule.
Ces derniers jours, les deux ministres de Bercy Bruno Le Maire et Gérald Darmanin ont indiqué qu’ils ne changeraient pas de cap, malgré la contestation, au nom de l’écologie.
Comme l’indiquait Le Parisien, récemment, le diesel, longtemps plébiscité pour son coût, est désormais plus cher que l’essence dans 2089 stations sur les 9902 répertoriées en France métropolitaine.
TOUS ENSEMBLE LE 17 NOVEMBRE 2018 pour le blocage national face à la hausse du carburant. https://t.co/S1l1AbSRP6… #carburants #17novembre pic.twitter.com/C4r4FPWw8w
— Vincent Hurbain💧⚡️ (@suricate_hrb) October 23, 2018