« Gilets jaunes » : Un nouvel appel à manifester le 24 novembre à Paris !

Les gilets jaunes ne lâchent rien ! / J/R Actu-Mag.fr

Après ce premier weekend de manifestations, des gilets jaunes prévoient déjà de se rassembler à nouveau samedi prochain, à Paris.

[dropcap]S[/dropcap]ur Facebook, Éric Drouet, un des initiateurs du mouvement des « gilets jaunes » a lancé l’événement « Acte 2, toute la France à Paris ». « Il faut mettre un coup de grâce et tous monté sur paris par tous les moyens possibles ( covoiturage , train ,bus, etc….). Paris parce que, c’est ici que ce trouve le gouvernement !!!! Nous attendons tout le monde, camion, bus, taxi, VTC, agriculteurs, etc. Tout le monde !!!!!! ». Il donne rendez-vous place de la Concorde, explique France Info.

« Le 24 novembre, c’est Paris bloqué, le 24 novembre, c’est Paris ville morte »

Frank Buhler, l’un des initiateurs du mouvement et responsable dans le Tarn-et-Garonne de Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, a lui aussi lancé un nouvel appel à la mobilisation : « Le prochain rendez-vous de masse de tout le peuple français aura lieu samedi 24 novembre (…) à Paris intra-muros », a-t-il indiqué dans une vidéo mise en ligne hier sur son compte Facebook.

Comment réagissent les politiques ?

Invité de France 2, le premier ministre Édouard Philippe a essayé dimanche de temporiser en déclarant comprendre le «ras-le-bol fiscal» et le «sentiment d’abandon» des Français, mais en gardant le cap des réformes. Une autre position est celle des socialistes et du mouvement Génération.s de Benoît Hamon. Elle consiste à critiquer les réformes du gouvernement, sans pour autant soutenir les «gilets jaunes». En face, beaucoup de représentants de la France Insoumise, mais aussi des Républicains, de Debout la France et du Rassemblement national ont appelé à soutenir le mouvement. «La manifestation des ‘gilets jaunes’ hier est un grand succès du peuple français, qui a exprimé un sentiment d’injustice», a quant à elle salué Marine Le Pen. La France insoumise s’est directement liée au mouvement dans le plus total respect de ses caractéristiques d’autonomie et d’auto-direction.

Qu’en pensent les syndicats ?

«Il est impossible d’imaginer la CGT défiler à côté du Front national», déclarait le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. Pour la CFDT, «Il faut entendre la colère qui s’est exprimée samedi, même si elle est confuse, paradoxale, contradictoire à bien des égards, voire dangereuse» a déclaré Laurent Berger.

Virginie A.: