Un policier, délégué syndical, est en garde à vue depuis lundi soir après des violences au domicile de son ex-compagne. Interpellé avec plus de deux grammes d’alcool, il venait de tirer un coup de feu dans un mur de l’appartement de Villemomble.
[dropcap]«[/dropcap] C’est dramatique mais ça s’est passé dans un cadre privé et non dans celui de son mandat syndical », a réagi Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance. Selon les premiers éléments de l’enquête, une violente dispute aurait éclaté au domicile de son ex-compagne, relate 20 Minutes.
Selon une source proche du dossier, ses proches n’ont fait état d’aucune violence physique. Par ailleurs, précise cette source, le fonctionnaire a indiqué qu’il était seul au moment où le coup de feu est parti, et ce, accidentellement.
La garde à vue de ce policier a été levée après quelques heures
Il a été décidé le 18 novembre 2015, dans le contexte de l’état d’urgence, la mise en place temporaire d’un régime dérogatoire permettant d’autoriser les policiers actifs à porter leur arme individuelle en dehors de leur service afin de leur permettre de faire face, à tout moment, dans le respect du droit applicable, à des individus armés. L’intensification de la menace terroriste et l’assassinat en juin 2016, à leur domicile, de deux agents du ministère de l’intérieur, ont conduit le ministre de l’intérieur à décider de pérenniser cette possibilité du port de l’arme hors service, en dehors même donc de toute période d’état d’urgence, par arrêté du 25 juillet 2016 modifiant l’arrêté du 6 juin 2006 portant règlement général d’emploi de la police nationale.