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Implant dentaire et vapotage ne font pas bon ménage. La vapeur produite nuirait aux cellules permettant l’intégration osseuse de la prothèse.
[dropcap]C[/dropcap]ertaines études menées sur l’impact de la cigarette classique avaient permis de démontrer que la vapeur produite par celle-ci contribuait à l’échec de la pose d’un implant dentaire par un dentiste. Il semblerait que la vapeur produite par la cigarette électronique ait le même effet. Pour bien comprendre les risques liés au vapotage, il faut savoir comment se passe l’intégration d’un implant dans la mâchoire.
La pose et l’ancrage de l’implant dentaire
La pose d’un implant dentaire doit être faite par un bon dentiste pour assurer un ancrage durable dans le temps et éviter des complications. Il s’agit d’un élément prothétique posé quand la récupération de la racine naturelle est impossible. C’est la raison pour laquelle on l’appelle aussi racine en métal. Une fois qu’elle est mise place, le chirurgien-dentiste peut fixer des couronnes en remplacement des dents manquantes.
Si la pose d’une telle prothèse ne pose pas de difficulté particulière, la réussite de son ancrage à l’os de la mâchoire ne dépend cependant pas exclusivement de la dextérité du professionnel rencontré. Il faut qu’il y ait suffisamment d’os pour offrir de la place à la prothèse, et il faut également que les gencives soient saines. Ce dernier point est essentiel dans la réussite de l’opération.
En effet, une fois que l’implant est inséré par le dentiste soit dans l’os du maxillaire soit dans celui de la mandibule, son intégration et son ancrage dépendent des cellules qui s’y trouvent. On les appelle les ostéoblastes. C’est pour cette raison que les implants sont faits en titane pour permettre l’action de ces cellules. Une gencive en bonne santé en produit en quantité suffisante pour assurer la bonne ostéointégration des implants. À contrario, s’il n’y en a pas assez en raison notamment de la vapeur du vapotage, on peut s’attendre à un échec.
Les effets du vapotage sur la mise d’un implant dentaire par le dentiste
Quoiqu’il n’existe pas encore de démonstration réelle du lien existant entre le vapotage et l’échec de la mise en place d’un implant dentaire par un dentiste, il semblerait que les deux soient liés. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude réalisée par une équipe de recherche la faculté de médecine dentaire de l’université Laval. Selon les résultats de cette étude, La vapeur produite par la cigarette électronique a des effets dévastateurs sur les ostéoblastes.
Pour parvenir à ce résultat les chercheurs ont effectué des prélèvements d’ostéoblastes qu’ils ont ensuite exposés à de la vapeur produite par une cigarette électronique chaque jour pendant quelques minutes. Au bout de trois jours, constat a été fait de ce que les cellules étaient de trois à quatre fois moins abondantes dans les cultures exposées à de la vapeur nicotinée par rapport aux cultures témoins.
Partant de ce constat, un dentiste qui a un patient adepte du vapotage devrait l’informer des risques d’échec de l’intégration de sa prothèse ou tout du moins de l’impact sur la durée de la fixation de l’implant. Un bon entretien pour lequel des conseils sont donnés sur astuce-santé.fr pourrait ne pas suffire à garantir l’ancrage sur le long terme, ce qui peut ne pas laisser d’autre choix que celui de renouveler l’opération.
S’il est vrai que la cigarette électronique présente moins de danger pour la santé qu’une cigarette traditionnelle, les conséquences de la vapeur sur la mise en place d’un implant dentaire par le dentiste semblent être les mêmes. Pour davantage d’informations sur le sujet rendez-vous sur cette page.