Le magazine Première consacré au 7eme art l’annonce, la British Film Institute (BFI) ne financera plus de films où les méchants sont représentés comme des « monstres » aux cicatrices visibles. Volonté délibérée d’en finir avec la beauté pure de la gentille Blanche neige face à la cruauté de la vieille vilaine belle mère en somme.
[dropcap]I[/dropcap]l est vrai que depuis toujours, que ce soit au cinéma ou dans les autres arts, les vilains sont souvent caractérisés par « des stigmates visibles » comme le dit le journaliste dans l’article.
Il cite le directeur général adjoint de la BFI, Ben Roberts qui disait au Telegraph « nous nous engageons à ne plus montrer de représentations négatives des cicatrices ou des différences faciales dans les films que nous finançons »
La foire aux « monstres » est donc en passe d’appartenir au passé. Adieu Scar du Roi lion qui incarnait par son nom la méchanceté qui lui venait de cette cicatrice (scar en anglais) rendant son visage different de celui de mufasa. Parce que soyons sérieux, ce n’est pas la différence qui fait le laron. Il faut éduquer les gens dès le plus jeune âge en leur montrant des profils peu communs mais qui n’en sont pas moins méchants. C’est Elle Driver (kill bill) avec son œil de verre et son cache œil qui va râler.
En tout cas, à la rédaction d’Actu mag, on a jamais jugé les gens au physique, et on adore le gentil Harry Potter, cicatrice sur le front ou pas. A bon entendeur…