Val-de-Marne : Une bande s’introduit dans un lycée avant de lyncher un élève !

Un véhicule de la police nationale / Photo Kevin.B CC

Plusieurs individus extérieurs au lycée Arago de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), sont entrés dans l’établissement ce mercredi avant de s’en prendre violemment à un élève de l’établissement. Les professeurs ont fait valoir leur droit de retrait à la suite de cette agression.

[dropcap]C[/dropcap]e mercredi, des violences plutôt inquiétantes se sont produites au lycée Arago de Villeneuve-Saint-Georges situé dans le Val-de-Marne. Aux environs de 10 heures, une quinzaine d’individus, cagoulés, vêtus de noir et extérieurs à l’établissement, sont entrés dans le lycée. Arrivés dans le hall de l’établissement, ces derniers s’en sont pris à un lycéen en le jetant violemment à terre avant de le rouer de coup.

La séquence, très violente et partagée sur les réseaux sociaux, a été filmée par plusieurs témoins. Les images montrent la détermination des agresseurs qui n’hésiteront pas à gazer une personne qui semble être un surveillant du lycée au moment où ce dernier souhaite s’interposer. La victime, âgée de 17 ans, souffrirait de plusieurs plaies à la tête et a dû être hospitalisée vers l’hôpital de la région, précise Europe 1.

Une enquête a été ouverte à la suite de ces violences commises dans cet établissement. Les circonstances de l’agression n’ont pas encore été déterminées. Les policiers pensent qu’il pourrait s’agir d’une rivalité entre bandes entre les communes de Villeneuve-Saint-Georges et de deux villes voisines, à savoir Valenton et Limeil-Brévannes. De leurs côtés, les enseignants du lycée Arago n’ont pas souhaité assurer les cours, afin d’obtenir la sécurisation de la porte arrière de l’établissement. Celle par laquelle seraient entrés les agresseurs avant que ces derniers ne se fassent ouvrir la porte par un complice présent à l’intérieur.

Les policiers, ont procédé à l’interpellation d’un jeune homme de 16 ans à la suite de cette agression. La bande est en cours d’identification par les enquêteurs.

La Rédaction: