Emmanuel Macron : revivez la conférence de presse du chef de l’État

Emmanuel Macron / Capture France 2

Ce jeudi, Emmanuel Macron tient une conférence de presse importante pour dresser un bilan complet des derniers mois sur la société. Gilets jaunes, RIC, logements, transports… Le chef de l’état s’adresse en ce moment à plus de 300 journalistes pour sa conférence de presse qui est très attendue depuis plusieurs semaines.

[dropcap]E[/dropcap]mmanuel Macron tient depuis 18 heures, une grosse conférence de presse depuis  la salle des fêtes de l’Élysée, devant plus de 300 journalistes. Entouré par ses ministres et collaborateur, le chef de l’État s’exprime actuellement sur plusieurs points. Le président devrait s’exprimer pendant une vingtaine de minutes avant de répondre à une série de question réponse avec les journalistes.

Fin du discours du président de la République

Europe

19h00 : Dans sa quatrième orientation, Emmanuel Macron évoque l’Europe. Ce dernier qui souhaite « refonder Schengen, quitte à ce que ce soit avec moins d’États ». « Nous devons refonder notre politique. Une Europe forte est une Europe qui tient ses frontières, il faut refonder l’espace Schengen. Je crois à l’asile, mais pour accueillir ceux qui y ont droit nous devons limiter ceux qui en abusent. Ce contrôle, cette reprise en main doit passer par des nouveaux choix. Je souhaite installer chaque année un débat au Parlement sur la politique migratoire. Il faut un patriotisme inclusif où chacun prend sa part. »

Climat

18h58 : Pour sa troisième grand orientation, le Président de la République a annoncé la création d’un « conseil de défense écologique », une création portée à l’époque par Nicolas Hulot. « Il faut engager des transitions, et la première concerne le climat qui doit être au cœur du projet national et européen. La convention citoyenne avec 150 citoyens tirés au sort travaillera sur ce sujet. Ce qui en sortira sera soumis au vote du Parlement soit à un référendum. Je veux aussi la mise en place d’un conseil de transition écologique pour prendre les choix stratégiques et s’assurer du suivi dans tous les champs ministériels. »

Retraites

18h55 : « Au 1er janvier prochain, nous ré-indexerons les retraites de moins de 2000 euros et qu’il n’y ait plus de sous-indexation à partir de 2021. » déclare Emmanuel Macron. qui ajoute « Il faut bâtir un agenda 2025 pour donner de la visibilité à chacun. Face au vieillissement, il faut rebâtir un système de retraite juste. Ce sera présenté à l’été et c’est une transformation qui doit remettre de la confiance et de la justice dans notre système. »

Revenu Universel

18h50 : Le chef de l’État s’exprime sur le revenu universel d’activité : « Si on veut corriger les injustices, il faut que le travail paie » avec « une meilleure association des salariés à l’intéressement, une répétition cette année de la prime exceptionnelle entrée en vigueur l’année dernière, et la mise en place d’un revenu universel d’activité. »

Inégalités

18h47 : « Les vraies inégalités ne sont pas fiscales. Ce sont celles qui s’appliquent à la naissance. Il faut donc agir dès la petite enfance. Il faut donner à chacun les mêmes chances pour réussir et nous avons commencé depuis deux ans mais nous devons aller plus loin. On doit avoir des classes qui ne dépassent jamais 24 élèves car c’est le moment où l’on apprend à lire, compter, écouter. Nous devons rendre nos écoles plus accueillantes. Cela suppose de mieux former les professeurs. Idem dans l’enseignement supérieur en donnant accès partout sur le territoire à une large offre de formation. »

Impôts

18h46 : « Je veux des baisses pour ceux qui travaillent en réduisant significativement l’impôt sur le revenu. (…) Il n’y aura pas de hausses d’impôts », annonce clairement le chef de l’État. Le président Macron précise que les niches fiscales seront visées pour financer la baisse d’impôts pour les classes moyennes.

Impôt de solidarité sur la fortune (ISF)

18h42 : « La deuxième orientation » avec l’imposition, et notamment la question de l’impôt sur la fortune, voulue par les Gilets jaunes. « L’ISF est paru comme une injustice fiscale. Je veux rappeler que ce n’était pas une suppression mais une transformation vers le patrimoine immobilier pour encourager l’investissement dans l’économie réelle, puisque, sans ça, il y a une économie qui se vend aux investisseurs étrangers. Je me fais un devoir de la défendre et s’il n’est pas efficace nous en ferons le bilan. C’est une réforme pour produire, pas un cadeau pour les plus fortunés. »

Services publics

18h35 : Le chef de l’État expose désormais ses choix sur l’avenir de fonctionnaires :  « Nous avons trop de monde à Paris qui prend des décisions sans voir le problème ou les gens. Il n’y a plus assez de monde sur le terrain, près des gens, pour apporter des solutions. Je veux qu’on remette des fonctionnaires sur le terrain et qu’on en retire dans l’administration sociale. »

Le président de la République promet de mener « un nouvel acte de décentralisation » en s’appuyant sur des principes claires : « responsabilité, lisibilité et financement ». Selon lui, l’État se doit d’assurer les services publics « à moins de 30 minutes » sur tout le territoire.

RIC

18h23 : Le chef de l’État s’exprime ensuite sur le le référendum d’initiative citoyenne, une revendication portée par les gilets jaunes depuis le début du mouvement. Le président de la République rejette le RIC. « Je veux aller plus loin sur le référendum d’initiative partagé en simplifiant les règles (…) avec une meilleure utilisation au niveau local, avec un droit d’interpellation d’un élu local pour demander la mise à l’ordre du jour d’une question à un certain seuil qui doit être à définir. »

Démocratie Participative

18h21 : Le chef de l’État s’exprime sur la démocratie participative : « La première est de changer en profondeur notre démocratie et notre administration. (…) Les citoyens veulent participer d’avantage. Plusieurs questions ont émergé qu’il faut considérer. Comme celle du vote obligatoire. Je ne retiens pas l’option. Je ne pense pas que ce soit la solution et là où la mesure a été instaurée, elle a été difficile à faire respecter. »

Le président qui évoque à nouveau une part significative de proportionnelle à l’Assemblée et une limitation du nombre de mandat dans le temps. Il affirme « croire dans les élus de la République« » et souhaite « conforter leur rôle par un statut digne de ce nom. »

18h20 : « Ce nouveau temps je veux lui affecter un objectif simple en demandant à chacun de donner le meilleur de lui-même. Je veux relancer l’art d’être Français, (…) l’art être à la fois attaché à nos racines et embrasser l’avenir, d’avoir cette capacité à débattre de tout et en permanence, et porter un projet de résistance et d’ambition pour aujourd’hui et pour demain. »

18h20 : « Est-ce qu’on a fait fausse route depuis deux ans ? Je crois tout le contraire. (…) Je pense que les orientations prises étaient indispensables. Les fondamentaux des deux premières années doivent doivent être poursuivis et même renforcés. Les premiers résultats commencent à être là. »

Gilets jaunes

18h20 : Le président qui s’est ensuite appuyé sur des cas concrets pour dresser le portrait des français : « On a tous entendu ce profond sentiment d’injustice. Sociale, fiscale, territoriale… Il y a ce sentiment, il faut y répondre. »

18h15 : « C’est pour cela que j’ai voulu le Grand débat national. Ma grande fierté est d’avoir vu les concitoyens prendre part à ce débat. Elle m’a convaincu que nous sommes avant tout les enfants des Lumières et c’est de se débat que peuvent naître les bonnes solutions pour le pays et en aucun cas dans l’obscurantisme. »

18h00 : Le président a débuté son discours en revenant sur la crise importante des gilets jaunes, ce qui a conduit au Grand débat national : « Que s’est-il passé au fond depuis le mois d’octobre dernier ? Un mouvement inédit qui a dit sa colère, son inquiétude mais aussi son impatience pour que les choses changent plus vite dans un monde incertain. » ce dernier qui a ajouté « Ce mouvement a ensuite été récupéré par les violences de la société. Aujourd’hui, l’ordre public doit revenir à tout prix. Il ne faut pas que les dérives de quelques-uns ne doivent pas éclipser les justes demandes portées par ce mouvement. »

Début de la conférence de Presse du président

Jérémy Renard: