Trois personnes soupçonnées d’avoir torturé des chevaux et chameaux destinés à transporter des touristes en Égypte , ont été appréhendés par les autorités.
Les images avaient fait le tour du web. En avril dernier, l’association PETA dévoilait une vidéo tournée en Egypte, montrant les conditions de vie déplorables de chameaux et chevaux, destinés essentiellement au tourisme.
Des images insoutenables, tournées en caméra cachée devant la Grande Pyramide de Gizeh, Saqqara ou encore à Louxor, dans lesquelles on pouvait-y voir des animaux à bout de souffle, transporter des touristes sous une chaleur écrasante.
Des animaux frappés jusqu’au sang…
Des animaux frappés à coup de bâton parce qu’ils n’avançaient pas assez vite, s’effondraient devant leurs tortionnaires qui continuaient à les frapper. Et tout cela à la vue des touristes qui assistaient à ce triste spectacle. De nombreux chevaux utilisés pour des promenades à Gizeh et Louxor avaient des blessures douloureuses et sanglantes et devaient attendre le prochain client sous le soleil brûlant – sans nourriture, ni eau, ni accès à l’ombre.
Et au tristement célèbre Birqash Camel Market, des hommes et des enfants battaient violemment des chameaux avec des bâtons, pendant que les animaux criaient de douleur. La plupart d’entre eux avaient la face ensanglantée et l’un d’eux avait la bouche couverte d’écume.
Face à cette cruauté animalière d’une extrême violence, révélée par l’association PETA, la S.P.A.R.E (société pour la protection des droits des animaux en Égypte) a déposé plainte. L’enquête qui a été ouverte a conduit à l’arrestation de trois personnes qui sont soupçonnées d’avoir torturé des chameaux au marché de Birqash, au Caire. Ces derniers risquent une amende et une peine pouvant aller jusqu’à six mois de prison ferme.
Les pratiques cruelles infligées à ces animaux contreviennent à l’article 45 de la constitution égyptienne, qui dispose que : « l’État doit protéger (…) ceux qui sont menacés de disparition ou de danger ; garantir que les animaux soient traités de façon humaine ». PETA Asie et SPARE exigent également que des vétérinaires travaillent sur place pour soigner tout animal blessé ou souffrant.