C’est un fait qui risque bien d’être considéré comme étant la plus grande affaire de pédophilie qu’est connue la France jusqu’à présent.
Un chirurgien, sexagénaire et originaire de Jonzac en Charente-Maritime, est soupçonné d’agressions sexuelles sur des enfants. L’homme pourrait être l’auteur de près de 200 victimes sur tout le territoire, rapporte La Charente Libre.
Le chirurgien qui exerçait à l’hôpital de Jonzac, incarcéré depuis 2017 à la maison d’arrêt de Saintes fait actuellement l’objet d’importantes accusations de pédophilie sur des mineurs.
Une liste de 200 noms d’enfants retrouvée
En prison depuis la plainte pour viol sur une jeune fille de six ans, le médecin aurait raconté en détail les abus sexuels commis sur des enfants dans des journaux intimes qu’il aurait tenu dans les années 1990. Il donnait également des détails sur ses fantasmes.
Ces carnets contiendraient une liste de 200 noms d’enfants qui pourraient être des victimes potentielles du chirurgien sexagénaire, spécialisé en chirurgie digestive. L’homme ayant également exercé dans plusieurs établissements de Bretagne comme Lorient, Quimperlé, Vannes, ainsi qu’en Touraine.
De son côté, La Charente Libre précise que le « prédateur » aurait agressé sexuellement des mineurs, « parfois en phase de réveil » juste après avoir été opérés.
Au cours des perquisitions effectuées à son domicile, les enquêteurs avaient trouvé des poupées cachées sous le parquet, des perruques, des objets sexuels, des photos nus du mis en cause ou même encore des images à caractère pornographique présentes dans l’ordinateur du chirurgien, comme l’ajoute le quotidien départemental français.
Ce dernier précisant qu’en mars dernier, l’homme avait fait l’objet d’une mise en examen « pour deux faits de viols commis sur des petites filles et pour trois atteintes sexuelles, notamment sur une jeune patiente »
Il reconnait en partie les faits
Aujourd’hui, l’homme reconnait en partie les faits qui lui sont reprochés. Ce dernier avait déjà été condamné à quatre mois de prison avec sursis en 2004, pour détention et importation de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique.
De son côté, son avocat explique qu’il « conteste les faits de pénétration mais reconnaît des comportements déplacés » ajoutant que « C’est presque un soulagement pour lui d’avoir été interpellé car il était dans un engrenage. »
Le procès du chirurgien devrait avoir lieu en 2020 devant les assises de Saintes.