La sculpture « Bouquet of tulips » du plasticien Jeff Koons, vient d’être inauguré à Paris. Une œuvre en hommage aux victimes des attentats.
Son nom « Bouquet of tulips » l’oeuvre de Jeff Koons a été dévoilée le 4 octobre dernier à Paris. La sculpture a pris racine dans le jardin des Champs-Élysées, près du Petit Palais. Un bouquet de tulipes métalliques de 33 tonnes et de 13 mètres de haut.
Une sculpture qui fait polémique
Cette œuvre qui a été « commandée » par l’ex-ambassadrice Jane Hartley, à la suite des attentats du 13 novembre 2015, a suscité de vives polémiques lors de son annonce, certains la critiquaient pour son cout exorbitant (3,5 millions d’euros), d’autres pour son emplacement proche du Trocadéro, lieu hautement touristique, et sans aucun lien avec les attentats, d’autres pour le financement qu’aurait reçu Jeff Koons de la part de l’État. Cette vague de critiques a donc permis une re-localisation du projet et de nouveaux investisseurs, privés cette fois, ont permis de le financer.
Un cadeau qui divise
Jeff Koons, spécialiste de la provocation, a rendu avec son bouquet un hommage aux victimes des attentats de Paris. Le bouquet se compose « de seulement onze fleurs. La douzième, manquante, symbolise la perte causée par les attentats », sa sculpture est sensée « apporter réconfort et soutien aux français » déclare-t-il. Pourtant son œuvre laisse dubitatif, peu de personnes semblent percevoir le message derrière cette immense sculpture. Le plasticien lui même semble être légèrement hors-sujet. «Je voulais faire un geste de soutien et d’amitié entre les peuples américain et français» déclare l’artiste. Nous sommes assez loin du vibrant hommage.
Le roi Jeff Koons
Même si son œuvre n’a pas reçu l’accueil escompté, Jeff Koons est l’artiste qui pèse le plus dans le monde de l’art. Ces œuvres s’arrachent à des prix fous. Le Rabbit, un moulage en acier d’un lapin gonflable, a été vendue pour 91 millions de dollars. Un record pour un artiste vivant. Cette œuvre, faisant face à 2 musées pourraient faire grimper encore plus sa côte. Même si l’artiste dis ne pas « travailler pour l’argent en soi ».