Ce jeudi 5 décembre va laisser place à une grève considérable faisant écho à celle de 95. La grève se définitif comme « une cessation collective, volontaire et concertée du travail par des salariés qui cherchent ainsi à contraindre leur employeur à satisfaire leurs revendications professionnelles. » (CNRTL).
Dans ce cas de figure la grève, lancée depuis octobre, est celle des syndicats de la RATP et de la SNCF afin de maintenir leur régime spécial que l’exécutif désire révoquer. Par conséquence, les usagers non concernés en seront les dommages collatéraux.
Les usagers sont agacés
Pour ceux qui ne conduisent pas et qui doivent aller travailleur, la seule option reste d’utiliser les transports en commun comme le métro, le bus ou le tramway. Cependant, ce sont ces mêmes moyens qui pour la plupart inaccessibles. En effet, la SNCF et la RTP annoncent des réseaux fortement perturbés, avec près de 90% de trains annulés et 11 lignes de métro fermées (2, 3, 3bis, 5, 6, 7bis,8 ,10, 11, 12, 13). Pour les lignes demeurées ouvertes, les heures de pointe sont à éviter. Ne soyons pas pressés non plus car la SNCF prévient que pour ces mêmes lignes seul 1 train sur 3 ou 4 sera maintenu. Coté RER, un trafic partiellement assuré est annoncé à l’instar des transiliens : 10% seulement. Les bus tenteront tant bien que mal de se frayer une place sur les avenues de paris entre les manifestants et les bouchons. Ainsi leur trafic sera particulièrement ralenti au-delà de n’être que partiellement assuré. Les usagers se disent agacés et contrariés ne sachant comment se rendre sur leur lieu de travail en temps et en heure.
Les usagers ont des devoirs
Ainsi depuis l’annonce de cette grève, tous cherchent des arrangements entre collègues comme l’option du covoiturage ou du télétravail. Certains moyens de transport alternatifs ne sont pas touchés en effet comme les VTC, les trottinettes et vélos. Cependant, cette alternative n’est valable que pour les courts trajets. Pour les trajets plus conséquents de nombreux bus seront mis en place. Si certaines entreprises se sont mises d’accord de façon collective pour fermer boutique durant ces jours de revendication, d’autres n’en tiennent pas compte. Les employés doivent donc trouver le moyen d’aller travailler sous contrainte de se voir retenir une partie du salaire correspondant à la durée de l’absence. En effet, les grèves étant prévues au préalable, l’employeur en déduit que c’est à l’employé de prendre ses précautions. La seule excuse légale est un cas de force majeure.
Les usagers ont des droits
Cependant n’oublions pas que les usagers ont des devoirs mais également des droits tels que bénéficier des indemnisations. Si 20% des vols en France sont annulés, une indemnisation allant jusqu’à 600 euros pourra être appliquée. En effet, la réglementation européenne 261 entrée en vigueur le 11 février 2004 affirme qu’en cas de vol annulé en raison d’une grève, cette somme peut être versée. Cela est également valable pour les trains SNCF annulés depuis environ une semaine.