Dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 janvier, le général iranien Ghassem Soleimani a été tué dans une frappe américaine en Irak.
Selon le Monde, le général Ghassem Soleimani était l’un des hommes les plus puissants du Moyen Orient entant que chef des opérations extérieures de Téhéran au sein de la force Al-Qods des gardiens de la révolution.
Suite aux bombardements, les États-Unis ont été les premiers accusés. Ce n’est que quelques heures plus tard que le Pentagone annonce avoir tué le Général. Dans le communiqué, le Pentagone explique que le Général Soleimani élaborait des plans d’attaque contre des diplomates américains. Il est aussi dit que le General Soleimani et la force Al-Quods étaient responsables de la mort de centaines d’américains. Enfin, il évoque l’attaque du 27 décembre qui les aurait conduit à commettre cet assassinat.
Selon le NouvelObs, un sous-traitant américain a été tué en Irak, sur la base K1 à Kirkouk, région pétrolière au nord de Bagdad le 27 décembre. Cette attaque n’avait pas été revendiquée, mais les États-Unis accusait les factions armées pro-Iran en Irak. En conséquence, Washington riposte deux jours plus tard en bombardant des bases d’une faction armée pro-Iran. Ce n’est qu’après la prise de l’Ambassade américaine à Bagdad par des Irakiens pro-Iran deux jours plus tard, que les États-Unis ont pris la décision de tuer le Général Soleimani.
Malheureusement, cette montée de tension ne risque pas de s’arrêter ici. Depuis l’attaque et la revendication par les États-Unis, l’Iran a déjà indiqué vouloir se venger. Le Monde a pu rapporter les propos du Président iranien Hassan Rohani : « Il n’y a aucun doute sur le fait que la grande nation d’Iran et les autres nations libres de la région prendront leur revanche sur l’Amérique criminelle pour cet horrible meurtre ».
En attendant la réponse iranienne, cette nouvelle attaque nourrit la crainte d’une guerre entre les États-Unis et l’Iran dans la région.