Coronavirus : la situation se stabilise en France

Illustration Pixabay

Deux versions s’affrontent : celle de la ministre française de la Santé, Agnès Buzyn et celle du président Chinois Xi Jinping.

La première se veut rassurante concernant la propagation du Coronavirus. Malgré les trois derniers cas recensés de malades en France, le processus mis en place pour comprendre l’origine de la propagation, et empêcher qu’il se diffuse est performant et efficace, a-t-elle déclarée dans une conférence de presse. 

Pour le second, la situation est inquiétante. Le Monde relate ses dires : selon lui, la Chine est dans « une situation grave » et l’épidémie s’accélère. 

Reprenons les faits. 

Après une série de rumeurs, Agnès Buzyn a confirmé hier soir la présence de trois cas de malades en France, un à Paris et deux à Bordeaux.

Selon les dernières informations, le bilan était de 26 morts et 830 personnes contaminées. Aujourd’hui il a augmenté : 41 morts et près de 1300 contaminés ont été recensés. 

Cette accélération inquiète pour l’avenir. A quel point le processus va-t-il se propager ?

Selon Patrick Berche, professeur à l’université de Paris et interviewé par le Parisien, « le virus semble assez agressif ». Il ne rassure pas non plus en disant que, concernant la mise en quarantaine de la ville foyer de l’épidémie Wuhan, « c’est la première fois qu’une mise en quarantaine à une telle échelle est décidée depuis des années ». 

Pour freiner la propagation, notamment dans les pays étrangers, l’idée de fermer les frontières a été évoquée, mais vite abandonnée pour la Ministre française de la santé. On peut lire dans Le Monde que, selon elle, il est impossible de contrôler les « multiples voies » d’arrivée depuis la Chine.

Ce soir, la situation en France semble se calmer. Le Directeur général de la Santé Jérome Salomon a confirmé le discours d’Agnès Buzyn en affirmant que « la situation des trois patients n’inquiète plus les cliniciens ». Il a même ajouté : « Ils vont très bien, nous sommes rassurés sur leur évolution ».

Clarisse Guibert: