Mardi 28 janvier, Donald Trump a présenté son « plan de paix » pour résoudre la très complexe situation israélo-palestinienne.
En compagnie de Netanyahou, et sans la présence de dirigeants palestiniens, Trump a présenté son plan comme un accord « gagnant-gagnant », c’est-à-dire pour les israéliens et les palestiniens.
Il prétend donc avoir résolu le conflit grâce au travail de son gendre, Jared Kushner, qui l’a élaboré.
Que pouvons-nous trouver dans ce plan ?
Premièrement, il y a l’épineuse question de Jérusalem. Selon ce plan, Jérusalem serait la capitale d’Israël et la Palestine hériterait d’une capitale en banlieue de Jérusalem, à l’est.
Cette proposition refroidissait déjà les dirigeants palestiniens. Selon Le Monde, Khalil al-Hayya, un haut responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas a déclaré : « Nous n’accepterons pas de substitut à Jérusalem comme la capitale de l’Etat de Palestine ».
Tout aussi délicat, la question des colonies israéliennes a été posée sur la table. De son côté Le Parisien fait savoir qu’il y aurait environ 132 colonies israéliennes. Elles correspondent à des communautés d’israéliens s’installant dans des territoires palestiniens.
Environ 400 000 colons y vivent, principalement en Cisjordanie.
Dans ce plan, Trump accorde la « reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté d’Israël sur les colonies dans les territoires palestiniens occupés ».
En ce qui concerne les palestiniens, deux zones dans le désert du Neguev leur sont réservées pour développer une zone industrielle de haute technologie, précise Le Figaro.
Toutes ces propositions ont provoqué de vives réactions dans le clan pro-palestinien.
Par exemple, le Ministre des affaires étrangères iranien parle de « trahison du siècle » et a dit que le plan est « voué à l’échec ».
De son coté l’Arabie Saoudite souligne les efforts du Président américain et préconise des pourparlers directement entre les concernés, les israéliens et les palestiniens, pour parvenir à la paix dans la région.
Finalement, ce plan semble bien plus réussir aux israéliens qu’aux palestiniens et a donc peu de chance d’aboutir.