Les témoignages s’accumulent dans le monde du sport français.
Après les récentes accusations d’agressions sexuelles dans le patinage artistique français, c’est au tour du football et de l’équitation d’être au cœur des révélations d’agressions sexuelles.
Dans le football premièrement : le président du club SCO d’Angers a été mis en examen pour agressions sexuelles aggravées à la suite du témoignage de quatre victimes présumées. Selon le Monde, elles l’accusent toutes du même comportement : des attouchements sur la poitrine, les fesses ou encore les parties génitales. De plus, entant que Président du club, il aurait usé de son autorité pour « faire pression » sur les victimes présumées.
Ces faits seraient récents : selon Le Parisien, la première plaignante aurait été victime de l’agression en novembre et a déposé plainte début janvier. Les faits des autres plaignantes se seraient déroulés entre 2014 et 2019.
Lors de sa garde à vue en début de semaine, Saïd Chabane, l’auteur présumé des faits, a contesté les accusations dont il fait l’objet mais a souligné ses qualités de dirigeant « chaleureux » et parfois « tactile ».
En ce qui concerne le monde de l’équitation, c’est la cavalière professionnelle Amelie Quéguiner qui s’est exprimée sur les viols qu’elle aurait subis dans les années 1980.
Dans l’article de France Info, cette dernière accuse trois différentes personnes de viols. Le premier et principal présumé agresseur était un entraineur qui exerçait dans un club du Béarn. La cavalière avait 13 ans lors des faits. Il y a deux ans, elle avait fait le choix de porter plainte contre lui mais n’avait pas signalé les faits à la Fédération française d’équitation.
Le Ministère des sports a pris connaissance de cette affaire mais aussi d’autres témoignages qui leur surviennent depuis quelques jours. En ce qui concerne la FFE, elle « va rapidement déployer un plan d’actions pour renforcer la sensibilisation des dirigeants, enseignants, organisateurs de concours et officiels de compétitions ». Une cellule d’écoute pour les victimes sera aussi mise en place.
Suite à cette accumulation de témoignages, des sportifs français de haut-niveau, 54 d’entre eux, ont décidé de s’exprimer dans une tribune à FranceInfo pour dénoncer ces agissements.