Propos du rappeur Koba Lad : Le Main Square 2020 déprogramme l’artiste

Le rappeur Koba Lad / Capture Youtube Koba LaD - Train de vie

Le rappeur français est dans la tourmente depuis quelques jours…

Et pour cause, il y a quelques jours, le jeune homme de 19 ans a relayé sur son compte Snapchat, la photo d’un article de presse titré « Ce père tue son propre fils de 14 ans parce qu’il était gay ». Une publication qu’il a accompagné du message suivant : « Bien joué ».

Ses propos ont rapidement été relayés sur les réseaux, suscitant l’indignation de la part de nombreux internautes et de plusieurs associations qui luttent contre les discriminations.

Koba Lad a tenté de se défendre quelques heures plus tard sur les réseaux sociaux en expliquant : « Je ne suis pas homophobe, chacun pour soi, dieu pour tous (…) je cautionne pas du tout le meurtre, ni l’enfant gay, rien à voir, hors sujet, c’est une incompréhension (…) il faut souligner que le screen (l’écran) les mains qui se serrent, le « Bien joué » , c’est pas moi qui l’ai marqué  » assure le jeune homme qui précise avoir partagé ce snap dans sa « foncedé. »

Le rappeur déprogrammé de plusieurs festivals

A la suite de sa publication sur les réseaux sociaux, plusieurs festivals ont décidé de déprogrammer l’artiste.

A commencé par le festival Garorock où devait se produire le jeune homme en juin qui a annoncé via un communiqué, que le chanteur était déprogrammé de la liste. D’autres festivals comme We Love Green, le Main Square Festival à Arras et Garorock à Marmande ont réagi de la même sorte.

Le Main Square Festival qui nous a également fait parvenir un communiqué dans lequel il précise : « Suite aux publications de l’artiste sur ses réseaux sociaux, le Main Square Festival, en concertation avec la Ville d’Arras et la Communauté Urbaine d’Arras, a décidé de déprogrammer KOBA LAD de l’édition 2020 du festival arrageois. » Le Main Square Festival expliquant être « un espace de partage, de tolérance et de bienveillance, valeurs qui font partie de l’ADN du festival et de son territoire. »

Jérémy Renard: