Coronavirus en Italie : la zone de risques s’étend à la Toscane et la Sicile

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Il y a 3 jours l’Organisation Mondiale de la Santé s’inquiétait de la propagation fulgurante du virus hors Chine. Et pour cause, une trentaine de nouveaux cas de malades venait de se confirmer dans le nord de l’Italie, dont 25 en Lombardie et 3 en Vénétie.

Il y a trois jours, le nombre de morts dans le pays s’élevait à deux individus , aujourd’hui : il s’élève à sept.  

La situation s’empire de jours en jours dans le pays voisin : aujourd’hui, de nouveaux cas de malades ont été recensés en Toscane et en Sicile selon Le Monde, étendant les zones de risques. Plus précisément c’est à Florence, et à Pistoia que deux cas ont été identifiés en Toscane. Après ce constat, le bilan du nombre de malades s’est alourdi : la protection civile a annoncé 239 cas dans l’ensemble du pays.

L’Italie est d’ailleurs devenu le premier pays européen à mettre en place un cordon sanitaire autour des 11 villes du nord. Selon le Larousse, un cordon sanitaire est « un dispositif de surveillance isolant une région en proie à une épidémie et dont le franchissement est réglementé ». La situation italienne est donc extraordinaire.

Concernant la cause de cette fulgurante propagation du virus en Italie, le premier ministre italien, Giuseppe Conte, a fait mention d’une « structure hospitalière pas complètement appropriée selon les protocoles de prudence recommandés dans tels cas » comme on peut le lire sur FranceInfo.

Cette brusque augmentation de cas de malades a un impact direct sur l’économie touristique du pays : en plus des nombreux événements culturels annulés en raison des risques, le taux d’annulation des séjours à Milan était de 30% hier, lundi 24 février.

Ce nouveau bilan fait de l’Italie le troisième pays le plus touché par le virus après la Corée du Sud et la Chine.

Clarisse Guibert: