Coronavirus. PETA demande à l’OMS à faire fermer les marchés d’animaux vivants pour éviter de futures pandémies

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Paris – Alors que le COVID-19 continue de se propager, des pétitions internationales ont été lancées par PETA et ses affiliées pour appeler l’Organisation mondiale de la santé (l’OMS) à demander la fermeture définitive des marchés d’animaux vivants vendus pour la consommation dans le monde entier.

Dans une lettre adressée au directeur général de l’OMS, PETA États-Unis a souligné que les marchés où sont parqués d’innombrables animaux malades et stressés sont terreau fertile pour l’émergence de maladies mortelles.

« Il n’est pas question de ‘si’ mais véritablement de ‘quand’ la prochaine pandémie aura lieu, tant que les marchés d’animaux vivants seront autorisés à continuer de mettre les humains et les autres animaux en danger », déclare Ingrid Newkirk, fondatrice de PETA. « PETA demande à l’Organisation mondiale de la santé de prendre la décision essentielle d’appeler à la fermeture de ces lieux dangereux. »

PETA « les animaux ne nous appartiennent pas et que nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture »

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et que nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture », souligne qu’en plus de comporter un risque élevé de contamination par des agents pathogènes, y compris l’E. coli, le campylobacter et la salmonelle, la viande ne contient pas de fibres et regorge de graisses saturées et de cholestérol qui obstruent les artères.

Manger végan permet de réduire le risque de souffrir de maladies cardiaques, d’obésité, de cancer, d’AVC et de nombreux autres problèmes de santé, et épargne à près de 200 animaux chaque année une misère quotidienne et une mort terrifiante.

Dans les industries de la viande, des œufs, des produits laitiers et de la pêche d’aujourd’hui, on coupe la queue des porcelets sans analgésiques, on égorge des poulets alors qu’ils sont encore conscients, les vaches sont séparées de force de leurs petits veaux et les poissons sont ouverts au couteau pendant qu’ils sont encore en vie.

Jérémy Renard: