Déconfinement : une aide de 200 euros pour les jeunes précaires

Edouard Philippe ce mercredi à l'Assemblée Nationale / Capture Assemblée nationale

Près d’une semaine après la présentation du plan de déconfinement devant l’Assemblée Nationale, Edouard Philippe a fait de nouvelles annonces devant le Sénat ce lundi 4 mai.

Une des annonces particulièrement attendues était celle de l’aide aux étudiants. C’est aujourd’hui chose faite : le chef du gouvernement a annoncé une aide de 200 euros pour les jeunes précaires ou modestes.  

Lors de son allocution du lundi 13 avril dernier, Emmanuel Macron avait annoncé : « Les étudiants les plus précaires vivant parfois loin de leurs familles, en particulier lorsque celles-ci viennent d’outre-mer, seront aussi aidés ». 

Aujourd’hui, le Premier Ministre a précisé cette aide. Elle concernera environ 800 000 étudiants de moins de 25 ans, touchant les APL, c’est-à-dire les aides au logement selon FranceInfo. Il a explicité la raison de cette aide : « En raison du confinement, les restaurants universitaires ont fermé, beaucoup de jeunes ont perdu les emplois dont ils ont besoin pour se nourrir et payer leur loyer, certains jeunes se sont retrouvés dans une situation que je sais dramatique ». 

Cette somme sera versée au début du mois de juin 2020 « aux étudiants ayant perdu leur travail ou leur stage et aux étudiants ultramarins isolés qui n’ont pas pu rentrer chez eux » poursuit Édouard Philippe. 

Une aide notamment attendue par les étudiants ultramarins, c’est-à-dire venant d’outre-mer, qui sont au nombre de 40 000. Jusque là, la délégation interministérielle pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer avait mis en place le 3 avril une plateforme collaborative sur laquelle les étudiants pouvaient demander une aide et sur laquelle des particuliers pouvaient, eux, proposer leur aide, selon le Figaro Etudiant.

Toujours selon le Figaro Etudiant, une consultation lancée par la délégation interministérielle pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer comptait plus de 10 000 étudiants ultramarins souhaitant rentrer chez eux, soit un étudiant ultramarin sur quatre.

Clarisse Guibert: