Coronavirus. L’épidémie est « contrôlée » en France, selon Delfraissy

Coronavirus / Pixabay

Alors qu’hier le Conseil scientifique rendait un nouvel avis sur la suite de la crise sanitaire, son président, Jean-François Delfraissy a, ce matin, répondu aux questions de France Inter. Selon lui, l’épidémie est aujourd’hui « contrôlée ».

Selon le Professeur de médecine, le virus continue de circuler, surtout dans certaines régions, mais à « petite vitesse ». En effet, toujours selon l’expert dans le Parisien, « Aujourd’hui, il y a entre 1000 et 3000 nouvelles contaminations par jour en France, contre 70 à 100 000 début mars ». 

Mais pourquoi le circule à petite vitesse ? Dans son interview à FranceInter, le Président du Conseil scientifique donne deux raisons : le confinement et la chaleur. En effet, la chaleur pourrait être une cause du ralentissement de la circulation du virus, chose d’autant plus importante à déterminer lorsqu’il s’agira de préparer la rentrée 2020 et l’hiver qui s’en suivra. 

Plusieurs scénarios sont à prévoir pour les prochaines semaines et les prochains mois. Le Conseil Scientifique a émis ses hypothèses hier. La première est la plus favorable : l’épidémie est contrôlée avec « quelques foyers localisés mais pouvant être maitrisés » comme on peut le lire dans Le Monde. Les trois autres scénarios prévoient des « clusters critiques, laissant craindre une perte de contrôle des chaines de contamination ». 

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Ce matin, Delfraissy a donc déclaré privilégier le premier scénario, mais sous réserve de la responsabilité individuelle des citoyens : « Maintenant, les soignants, c’est vous » a-t-il dit. Cela signifie : maintenir la distanciation physique, porter un masque dans les transports et les lieux publics, mais aussi se laver les mains.

Un relâchement ces derniers temps ? « Un peu, mais c’est normal, c’est humain », selon le Professeur de médecine Delfraissy. D’après lui, ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est un re confinement. Une telle dégradation de la situation est inenvisageable tant le coût serait important d’un point de vue économique mais aussi et surtout d’un point de vue sanitaire.

Par Clarisse Guibert

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