Nokia prévoit la supression de 1233 postes au sein de sa filiale Alcatel-Lucent

Le site de Nokia à Nozay (Essonne) / Capture Google Street View

Coup dur dans le monde de la téléphonie pour le Nokia. L’entreprise multinationale de télécommunications finlandaise prévoit la suppression de 1233 emplois.

C’est une annonce terrible que les salariés du site Nokia Paris-Saclay à Nozay viennent d’apprendre.

L’entreprise prévoit la suppression de 1233 postes au sein de sa filiale Alcatel-Lucent International en France, soit près d’un tiers des effectifs de cette entité. En Essonne, la nouvelle a été très mal reçue de la part des salariés dont 831 d’entre eux qui sont directement concernés pour le site Nokia de Paris-Saclay à Nozay.

le quatrième plan d’économies en quatre ans

Le site de Nozay concentre pourtant ses savoir-faire industriels et une expertise technologique dans le domaine des télécoms de tout premier plan à l’échelle européenne et mondiale. Il s’agit du quatrième plan d’économies pour l’entreprise en l’espace de quatre ans.

De son côté, François Durovray, Président de l’Essonne a vivement réagi à la suite des annonces de l’entreprise. Dans un communiqué de presse, ce dernier explique : « Ce nouveau plan de suppression d’emplois et de délocalisations, le quatrième depuis 2016, intervient malgré les engagements du PDG de Nokia envers Emmanuel Macron, ministre de l’Économie en 2015. Ceci alors que Bruno Le Maire avait exigé l’année dernier le maintien de la R&D en France et la pérennité des sites de Lannion et Nozay ! » précisant que ceci est « une perte de l’indépendance stratégique européenne sur le numérique et la 5G en France. »

Le Président de l’Essonne demande au ministre de l’Économie, Bruno le Maire, d’organiser en urgence une réunion avec les représentants de l’entreprise ainsi que les élus du territoire, ajoutant que « L’Elysée et Bercy ne doivent pas abandonner ces salariés ! »

Par Jérémy Renard

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