L’artiste de 25 ans a été remis en liberté ce jeudi selon 20 Minutes auprès de l’AFP.
Placé en détention depuis le mois de janvier 2019, le chanteur Mohamed Sylla connu sous le nom d’artiste MHD, a été libéré sous « contrôle judiciaire » ce jeudi, a fait savoir l’AFP auprès de nos confrères du 20 Minutes.
Selon une source proche du dossier, le mandat de dépôt du chanteur expirait ce jeudi. Son avocate a également confirmée sa libération en milieu de journée.
Le rappeur pourrait toutefois être amené à retourner en prison si la cour d’appel de Paris infirme le 23 juillet une ordonnance de non-prolongation de sa détention provisoire, précise le quotidien.
Une rixe mortelle entre deux bandes rivales à Paris
Dans la nuit du 5 au 6 juillet 2018, une violente rixe avait éclaté rue Saint-Maur, dans le 10e arrondissement de Paris. Au cours de la bagarre entre les deux bandes rivales du 10 et 19e arrondissement, un jeune homme de 23 ans y avait perdu la vie après avoir été poignardé de 22 coups de couteaux.
La police qui avait ouvert une enquête, avait pu faire appel aux images de vidéos surveillances d’un restaurant qui filmait la rue cette nuit la. Le 15 janvier 2019, Mohamed Sylla avait été placé en garde à vue ainsi que trois autres personnes. Ces derniers étant soupçonnés par la police d’avoir participé à la rixe.
Le rappeur qui avait été présenté par la suite à un juge d’instruction le 17 janvier, avait été écroué pour homicide volontaire avant d’être placé en détention provisoire à la prison de la Santé. Ses concerts avaient été tous annulés.
MHD clame son innocence
De son côté, le chanteur MHD a toujours nié son implication dans cette rixe mortelle. Ce dernier avait toutefois admis avoir prêté son véhicule à un ami cette même soirée. Véhicule qui avait été utilisé au cours de la violente bagarre.
En janvier 2020, sa détention provisoire avait été prolongée pour une durée de six mois. En mars dernier, le jeune chanteur avait été testé positif au Covid-19. Sa défense avait alors formulé une demande de libération avec placement sous contrôle judiciaire. Une demande qque la cour d’appel de Paris avait finalement rejetée le 8 avril dernier.
Par Jérémy Renard