Depuis l’arrivée des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale, des jeunes ont trouvé un nouveau moyen de faire des rodéos sauvages à Paris.
Depuis la début du mois de juin, des rodéos de trottinette électriques se produisent sur les Champs-Élysées. Le phénomène inquiète les autorités.
Tous les weekends c’est pratiquement la même chose. Des groupes de jeunes se retrouvent en haut de l’Avenue des Champs-Élysées pour y faire des courses de trottinette électrique.
Des courses dangereuses pour les piétons
Si la plus belle avenue du monde est devenue le point de rendez-vous de ces nouvelles courses illégales, c’est parce que celle-ci dispose de larges trottoirs qui permettent à ces derniers de pouvoir faire des pointes de vitesse en ligne droite tout au long de l’Avenue. Des rodéos pratiqués par des dizaines de jeunes qui jouent parfois avec la vie des piétons en zigzagant entre ces derniers.
Des courses sous gaz hilarants
Selon nos confrères du Parisien qui ont mené l’enquête, ces rodéos sauvages durerait depuis plus d’un mois sur les Champs-Élysées et les auteurs n’ont jamais été inquiétés.
Ces courses de rue sauvages sont d’autant plus dangereuses puisqu’en plus de prendre d’énormes risques, les participants inhalent des capsules de gaz (contenant du Protoxyde d’azote) aux effets hilarants mais surtout dangereux.
Des capsules qui sont retrouvées par centaines sur la chaussée au lendemain de ses courses.
La maire du huitième arrondissement, souhaite rapidement mettre fin à ses rodéos
Face à ce nouveau phénomène, Jeanne d’Hauteserre, maire du VIIIème arrondissement, souhaite mettre rapidement fin à ces courses sauvages.
« Pour arrêter ces courses, on peut faire brider les trottinettes. » explique la maire du huitième arrondissement de la capitale. Grâce à leur système de géolocalisation, les véhicules électriques seront désormais brider à 8 kilomètres suivant les heures de la journée, pour éviter ainsi tout rassemblement nocturne ainsi que ces courses illégales qui font de l’ombre aux commerces et boutiques de luxe réparties sur l’Avenue.
Actuellement, les jeunes peuvent faire des courses à une vitesse de 20 km/ heures, ce qui peut être très dangereux en cas de chute ou d’accident, souligne l’élue.
Par Jérémy Renard