Au travers de cette action avec PETA, Régis Dinand-Mangeot rend hommage aux 48 taureaux tués chaque année dans des corridas à Bayonne, et appelle à mettre fin aux sanglantes corridas
En ce qui aurait dû être le premier jour des fêtes de Bayonne, annulées cette année à cause du contexte sanitaire, Régis Dinand-Mangeot, coureur ultra-endurant et militant de PETA, a accompli une course de 48 km, pour les 48 taureaux qui auraient été massacrés à l’arme blanche lors de corridas à Bayonne cette année. Le parcours – qui a débuté et s’est terminé devant les arènes de la ville – a pris la forme d’une tête de taureau, en hommage aux victimes de la tauromachie.
Les corridas qualifiées de « spectacle macabre » par les anti-corridas
« La corrida est tout sauf un sport. C’est un « spectacle » macabre qui repose sur la torture et la mise à mort d’un être terrifié. » explique l’athlète. « Ma performance sportive vise à sensibiliser au sort de ces animaux, et à appeler à ce que l’annulation des corridas cet été à Bayonne devienne chose permanente. La ville ne peut plus laisser courir cette problématique : la tauromachie n’a pas sa place dans une société civilisée ». ajoute ce dernier.
De son côté, l’association PETA qui milite depuis des années contre la maltraitance animalière, rappelle que chaque taureau est un individu sensible, sociable et intelligent, qui qui ressent la peur et la douleur et tient à sa vie comme nous tenons à la nôtre.
Pourtant, chaque année, ces derniers continuent à être la cible de massacre sauvage pour « divertir » les spectateurs qui seraient de moins en moins nombreux selon l’association.
Lors d’une corrida, plusieurs taureaux terrifiés sont torturés les uns après les autres. Ils sont tourmentés et poursuivis à cheval et se font planter des piques et des banderilles dans le dos et le cou. Lorsqu’ils sont affaiblis par leurs hémorragies, le matador tente de les achever mais il n’est pas rare que les taureaux meurent noyés dans leur propre sang quand le matador rate sa cible et que l’épée transperce les poumons au lieu du cœur. Souvent, lorsque c’est la moelle épinière qui est atteinte, les animaux traînés par des chaînes hors de l’arène sont paralysés mais toujours conscients.
L’association appelle à reléguer la boucherie en plein air qu’est la corrida aux sombres pages du passé et encourage celles et ceux qui s’opposent à cette « tradition » barbare à écrire aux maires des villes taurines, pour leur exprimer la forte opposition qu’il y a aujourd’hui à la corrida. En effet, 75 % de la population est favorable à l’interdiction des corridas en France comme le souligne de son côté, l’association 30 millions d’amis.
Par La Rédaction