Corbeil-Essonnes : Les policiers victimes d’un guet-apens aux Tarterêts

Corbeil-Essonnes : Le véhicule de police a été la cible de plusieurs projectiles / Photo SGP91

Ils sont tombés dans un piège ! Ce lundi 24 août, aux environs de 23h55, une patrouille de la BAC qui circulait dans le quartier des Tarterêts de Corbeil-Essonnes (91), a été visée par des projectiles. Les policiers n’ont pas été blessés dans l’attaque.

Il est peu avant 00h00 quand des fonctionnaires de la BAC nuit de Corbeil-Essonnes effectuent une patrouille dans le quartier des Tarterêts.

Selon nos informations, les policiers qui empruntent la rue Nelson Mandela font soudainement face à trois individus qui jettent immédiatement des projectiles en direction des policiers. Le véhicule des fonctionnaires y reçoit des parpaings et des pierres. Quatre projectiles qui finissent par casser le pare brise ainsi que les vitres latérales. La carrosserie de la voiture sera également touchée.

Malgré le pare brise complètement éventré, les policiers parviennent à s’extraire de la rue pour s’y mettre en sécurité. Du renfort est immédiatement appelé sur place pour sécuriser la zone. Forte heureusement, cette attaque furtive qui ciblait clairement les policiers n’a fait aucun blessé.

Les policiers de plus en plus visés !

Pour le syndicat Unité SGP 91, « ce nouveau guet-apens dont ont été victimes nos collègues montre avec quelle violence et lâcheté ces attaques sont perpétrées au quotidien à l’encontre des fonctionnaires de police dans l’exercice de leur fonction. » nous précise ce dernier.

Des violences qui « sont intolérables et inacceptables » ajoute le Syndicat SGP 91 qui compte sur la justice pour que les auteurs de ces faits soient punies avec la plus grande sévérité. « Ce sentiment d’impunité doit cesser une fois pour toute! On attends quoi?? » s’insurge ce dernier qui explique avoir évité une nouvelle fois un drame pour les policiers qui œuvrent jours et nuit à la sécurité des français.

Les individus qui ont quant à eux pris la fuite juste après les faits.

Par Jérémy Renard

Jérémy Renard: