Emmanuel Macron instaure un couvre feu de 21h à 6h du matin dès samedi

Emmanuel Macron / Capture TF1

Ce mercredi soir, le Président de la République s’est exprimé sur les nouvelles mesures mises en place dès ce samedi pour freiner l’épidémie de Covid-19.


Le virus qui continue sa progression en Europe et en France, a contraint le gouvernement a prendre de nouvelles mesures afin de limiter sa propagation.

Le couvre-feu qui avait été annoncé par plusieurs sources, a donc été confirmé ce mercredi soir par le chef de l’État qui a toutefois tenu à rassurer les français en précisant qu’il n’y aura pas de reconfirment généralisé.

Une couvre-feu d’au moins quatre semaines

Dans un entretien de près de 45 minutes face à Anne-Sophie Lapix (France 2) et Gilles Bouleau (TF1), Emmanuel Macron donc expliquer que le but de ce couvre-feu étant de ramener les 20.000 cas par jour à 3 à 5.000 nouveaux cas par jour, précisant qu’il « serait disproportionné de reconfiner le pays. »

Ce couvre-feu prendra donc effet dès samedi à minuit pour la région Ile-de-France mais également pour huit métropoles : Grenobles, Lille, Aix Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse. Celui-ci sera instauré de 21h à 6 heures du matin pendant une durée d’au moins quatre semaines.

Restaurants, bars, théâtres, salles de spectacle et cinémas fermés

Les établissements nocturnes et les professionnels de la restauration sont donc de nouveau impactés par les nouvelles mesures du gouvernement. Les salles de spectacles, bars, restaurants ou encore les théâtres devront fermer leurs portes à partir de 21 heures. Si Emmanuel Macron est conscient que la fermeture de ces établissements aura des répercussions économiques pour ces différents secteurs, le Président de la République rappelle que le chômage partiel est mis en place pour ces secteurs. D’autant plus que ce derniers précise que « dès vendredi, il y aura une concertation locale dans ces métropoles. (…) Très concrètement, on va mettre en place des dispositifs de soutien supplémentaires. »

Que risquez-vous si vous ne respectez pas ces nouvelles mesures ?

Le chef de l’État a annoncé qu’à partir de ce samedi 17 octobre, 00h00, de nouvelles attestations de sorties seront accessibles aux personnes concernées par la mise en place de ce couvre-feu. Ces attestations de sorties concerneront notamment les personnes qui travaillent de nuit ou pour celles et ceux qui auront des urgences. « On va définir les cas de bon sens qui permettront de circuler » a précisé Emmanuel Macron qui a toutefois donné le montant des amendes en cas de non-respect de ces nouvelles mesures.

Une première amende de 135 € sera attribué aux personnes contrôlées qui ne respecteraient pas les restrictions. Si ces dernières sont de nouveau contrôlées sans justification valable, elles seront de nouveau sanctionnées par une amende pouvant aller jusqu’à 1500 € pour les récidivistes.

Les transports continueront et les déplacements entre régions seront maintenus

Emmanuel Macron a tenu à rassurer les français qui sont nombreux à prendre les transports en commun. Les taxis, trins, VTC, bus, seront maintenus. « L’offre des transports en commun sera mobilisée, il n’y aura pas de restriction des transports. Nous n’avons pas décidé de réduire les déplacements entre les régions. Mais on va demander (aux citoyens) de respecter des règles de citoyenneté dans les semaines à venir. » a déclaré le Président.

Les Français pourront-ils partir pour les vacances de la Toussaint ?

À cette nouvelle question, Emmanuel Macron a tenu encore à rassurer les français, expliquant que les restrictions n’empêcheront pas les gens de partir en vacances. Ce dernier a toutefois précisé l’importance d’appliquer les gestes barrières : « Garder les distances d’un mètre, se laver régulièrement les mains, porter au maximum le masque, aérer et enfin, la règle des six : pas plus de six à table. »

Le Premier Ministre, Jean-Castex, devrait quant à lui en dire plus sur ces nouvelles mesures annoncées officiellement par le chef de l’Etat, ce jeudi lors d’une conférence de presse.

Par Jérémy Renard

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