Mort de Samuel Paty : Découvrez la Une de Charlie Hebdo intitulée « La République décapitée », à paraître ce mercredi

Samuel Paty, l'enseignant sauvagement assassiné à Conflans-Sainte-Honorine / Capture Twitter

Le journal hebdomadaire satirique français visé par une attaque terroriste le 7 janvier 2015 a publié il y a quelques heures un tweet annonçant sa Une qui sera publiée ce mercredi 21 janvier, jour de deuil national en mémoire de la mort de Samuel Paty.


Ce mercredi 21 octobre, Charlie Hebdo publiera sa Une sur « la République décapitée ». Un couverture en référence avec l’assassinat du professeur d’histoire, Samuel Paty, décapité vendredi dernier à Conflans-Sainte-Honorine pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.

L’hebdomadaire a publié sa prochaine Une sur son compte Twitter ce mardi. Sur la couverture du journal, plusieurs dessins réalisés par le dessinateur Riss montrent des têtes coupées de différentes professions avec pour titre « À qui le tour ? »

Parmi ces têtes qui y sont représentées, on peut-y voir celle d’un pompier, d’une factrice, d’un juge, d’une infirmière et même celle du Président de la République à savoir Emmanuel Macron.

« Les libertés d’enseigner, de s’exprimer, de discuter et de s’interroger mutuellement construisent, mot après mot, notre langage commun, base de toute démocratie. Il ne fait aucun doute aujourd’hui qu’à travers leurs victimes c’est la démocratie toute entière que ces assassins veulent décapiter », écrit Riss dans son éditorial. « L’acte est tellement inouï qu’il est au-dessus de nos forces d’admettre que nous sommes témoins d’une violence inédite, d’un événement qui fera date et nous contraindra à admettre qu’il y a un « avant » et un « après » » ajoute de le directeur de la rédaction du journal satirique avant de poursuivre :

« Au lendemain d’un tel crime, la question qui nous hante est de savoir quelles actions mener pour vaincre cette idéologie. On se tourne vers Charlie, comme si Charlie avait la solution, on se tourne vers les politiques comme si les politiques avaient la solution (…) et à la fin on se tourne vers les professeurs comme si les professeurs avaient la solution »

Par la Rédaction

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