Coronavirus. La situation se dégrade avec plus de 40.000 cas en l’espace de 24 heures

Illustration d'une personne portant un masque / Pixabay

En l’espace de 24 heures, 41.622 nouveaux cas ont été recensés en France. Une augmentation record depuis le début de la deuxième vague épidémique.


L’épidémie de Covid-19 continue sa forte progression en Europe et notamment en France avec plus de 40.000 nouveaux cas recensés au jeudi 22 octobre 2020.

Face à cette circulation de plus en plus active du virus, le gouvernement a été contraint de prendre de nouvelles mesures ce jeudi. Le Premier Ministre, Jean-Caster qui a fait un point sur la situation explique que « La situation est grave en France et en Europe » avant d’expliquer que celle-ci « continue à se dégrader. »

38 nouveaux départements sont désormais passés en couvre-feu

Voici désormais la liste des 54 départements placés en couvre-feu en France :

la Loire, le Rhône, le Nord, Paris, l’Isère, les Hauts-de-Seine, le Val-d’Oise, le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis, l’Essonne, les Bouches-du-Rhône, la Haute-Garonne, les Yvelines, l’Hérault, la Seine-et-Marne, la Seine-Maritime, la Haute-Loire, l’Ain, la Savoie, l’Ardèche, la Saône-et-Loire, l’Aveyron, l’Ariège, le Tarn-et-Garonne, le Tarn, les Pyrénées-Orientales, le Gard, le Vaucluse, le Puy-de-Dôme, les Hautes-Alpes, le Pas-de-Calais, la Drôme, l’Oise, la Haute-Savoie, le Jura, les Pyrénées-Atlantiques, la Haute-Corse, le Calvados, les Hautes-Pyrénées, la Corse-du-Sud, la Lozère, la Haute-Vienne, la Côte-d’Or, les Ardennes, le Var, l’Indre-et-Loire, l’Aube, le Loiret, le Maine-et-Loire, le Bas-Rhin, la Meurthe-et-Moselle, la Marne, les Alpes-Maritimes et l’Ille-et-Vilaine. S’ajoute à cette liste la Polynésie française.

Au cours de cette conférence donnée ce jeudi, Jean-Castex a fait savoir qu’il était encore trop tôt pour mesurer les effets du couvre-feu mais qu’en fonction des résultats obtenus, le gouvernement réévaluera le dispositif. Ce dernier qui pourrait être amené à le durcir afin de protéger la santé des concitoyens et de sauver des vies.

De son côté, Olivier Véran, Ministre de la Santé fait savoir : « Le virus circule moins vite qu’au printemps mais sa diffusion est quand même alarmante. Il y avait au mois d’août 10 malades diagnostiqués pour 100 000 Français, actuellement, c’est 250 pour 100.000 Français. Ces chiffres doublent tous les 15 jours malgré tous les efforts. Sans mesure nouvelle, il y aurait dans 15 jours plus de 50.000 cas par jour. En région Auvergne-Rhône-Alpes au 15 septembre, il y avait 88 malades en réanimation. Au 2 octobre, il y avait 149 malades en réanimation. Hier, il y avait 360 malades en réanimation.

Nous avions dans notre pays 5.100 places de réanimation. Nous sommes montés à 5 800 lits dans la durée, à la faveur de l’été, +15%. Nous sommes capables de monter à 7.700 lits dans un délai de 15 jours. S’il devenait nécessaire d’augmenter davantage, sachez qu’au 15 avril dernier, il y avait 10.700 lits de réanimation armés. 90% des résultats des tests réalisés sont désormais donnés dans les 48 heures. »

Continuer à respecter les gestes barrières

Jean-Castex qui s’est à nouveau exprimé lors de cette conférence, a rappelé l’importance des gestes barrières. « Nous détenons tous une partie de la solution et c’est respecter les gestes barrières. Il faut réduire aussi ses interactions sociales. C’est un enjeu de protection sociale. Ce virus frappe tout le monde, jeune ou moins jeunes, dans les villes où dans la campagne. Si nous ne réussissons pas collectivement à vaincre ce virus, nous devrons prendre des mesures plus dures. Il est encore temps de l’éviter » a-t-il déclaré.

Une nouvelle application intitulée Tous AntiCovid

Le gouvernement a également lancé officiellement sa nouvelle application intitulée « Tous AntiCovid ». Cette nouvelle application validée par La Cnil permet à une personne entrée en contact avec une autre personne contaminée d’être informée dès que cette dernière aura les résultats de son test, comme l’explique le Premier Ministre.

« Je veux m’adresser à tous les Français. Nous avons besoin de vous, de tous, de chacun. Toutes les garanties ont été prises. La Cnil a validé l’application, son code source est ouvert et public. Ce n’est pas un outil pour le gouvernement, il est un outil collectif soutenu par la communauté médicale. » fait savoir ce dernier.

Par la Rédaction

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