Au lendemain de l’évacuation polémique des migrants place de la République à Paris, l’éditorialiste Eric Zemmour est revenu sur ce sujet très épineux.
Le polémiste a réagi sur le plateau de CNews dans l’émission « Face à l’info » en revenant sur l’évacuation par les forces de l’ordre ce lundi 24 novembre, d’un camp de migrant installé sur la place de la République par de nombreuses associations qui réclament des aides pour les réfugiés.
« Ils ne devraient pas être là, ils ne respectent pas la loi française. » explique Eric Zemmour. « Et quand ils sont là ? » lui répond en plateau la journaliste Christine Kelly qui anime le débat : « Et bas on les renvois » rétorque l’éditorialiste.
La journaliste demande alors au polémiste si il reconnait qu’il y a eu des violences de la part des policiers lors de l’évacuation du camp de fortune où avaient été installées près de 500 tentes. Ce dernier qui répond que ce sont les associations qui ont manipulé tout ce beau monde qui se laissent manipuler (en parlant des migrants).
« Les associations jouent le jeu de la provocation pour avoir la répression et pour avoir la compassion et l’indignation. Et les migrants font semblants d’être manipulés par les associations parce qu’ils savent qu’à la fin, ça leur permettra de rester et qu’ils auront gagné le gros lot : C’est à dire les allocutions sociales.» a déclaré Eric Zemmour ce mardi.
L’IGPN saisi
Au lendemain de l’évacuation, Gérald Darmanin a reçu un rapport de la préfecture de police comme il l’avait explicitement demandé quelques heures après avoir eu connaissance des faits.
Le ministre de l’Intérieur a demandé à l’IGPN d’enquêter sur certains faits « qualifiés d’inacceptable. » comme en témoignent plusieurs vidéos publiées par des journalistes et personnes présentes sur place ce lundi 23 novembre. Des vidéos dans lesquelles on peut-y voir certains policiers bousculer violemment des migrants ou des militants. Plusieurs journalistes ont également subis des violences de la part des forces de l’ordre au cours de cette même soirée. C’est le cas du journaliste Rémy Buisine de Brut.
Par Jérémy Renard