Invitée ce dimanche soir au journal du 20 heures, la première dame qui ne s’exprime que très rarement à la télévision, a attiré plus de 8 millions de téléspectateurs.
Brigitte Macron était l’invitée d’Anne-Claire Coudray ce dimanche soir au 20 heures de TF1. La première dame, épouse du Président de la République est venue promouvoir l’opération Pièces Jaune qui a débuté sa campagne.
Elle a ainsi rappelé que cette opération était importante cette année pour « l’hôpital, le dépistage des violences, de toutes les violences, que ce soit des violences physiques, des violences psychologiques, des violences sexuelles faites aux enfants parrainés par des équipes qui seront totalement » dédiées.
Cette dernière est également revenue sur la crise sanitaire liée au Covid-19, expliquant avoir contracté le virus juste avant les fêtes de Noël. L’épouse d’Emmanuel Macron a confié avoir eu une « forme médiane » du Covid-19 avec perte de goût, perte d’odorat, fatigue et migraines.
Brigitte Macron est également revenue sur la gestion de la crise sanitaire « Ce qu’ont les présidents, les dirigeants, à gérer, pour moi, c’est immense et quasiment dantesque. C’est d’une complexité folle. » a déclaré cette dernière face à Anne-Claire Coudray. L’ancienne professeure des écoles qui a également défendu le maintient de l’école, estimant ainsi qu’il était « plus que jamais, les enfants ont besoin d’aller à l’école. »
La première dame s’est aussi exprimée sur la lutte contre l’inceste, un sujet très commenté sur les réseaux sociaux suite à l’affaire Olivier Duhamel dévoilée au grand jour après la publication d’un livre. Après ces révélations, de nombreux internautes ont décidé de s’exprimer sous le Hashtag #MeTooInceste pour raconter comment ils avaient eux aussi été victimes d’inceste étant plus jeune par un membre de leur famille.
Brigitte Macron « espère » de son côté qu’une réforme judiciaire pourra être mise en œuvre pour lutter contre l’inceste.
Interrogée sur un éventuel mandat de son mari pour 2022, la première dame a répondu à la journaliste que cela n’était pas la préoccupation immédiate de son mari pour le moment. « Son obsession est de sortir la France au mieux de la crise. » a déclare Brigitte Macron face à Anne-Claire Coudray, avant de conclure par : « C’est une décision solitaire, qu’on ne peut pas prendre à deux tellement elle est lourde. Car il faut être capable de gérer la suite. Si on ne sent pas appelé, si on ne se sent pas investi de quelque chose, c’est mission impossible. Je pense que tous les présidents l’ont su. »
Par Jérémy Renard