Des études semblent confirmer que les vaccins n’offriraient pas une protection optimale contre le variant sud-africain.
Alors que la campagne de vaccination se poursuit en France et dans de nombreux autres pays, l’existence de plusieurs variants plus virulents au Royaume-Unis, en Afrique du Sud inquiètent. Les scientifiques ont donc effectué des tests afin de vérifier l’efficacité des vaccins sur ces variants.
Si les tests en laboratoire ont démontré l’efficacité du vaccin de BioNTech et Pfizer sur la mutation N501Y partagée par les trois variants, la mutation E484K préoccupe les scientifiques. Présente uniquement sur les variants brésilien et sud-africain, cette mutation diminue la reconnaissance du virus par les anticorps, selon Var-matin.
Une étude sud-africaine disponible en ligne depuis mercredi va même jusqu’à conclure que le variant sud-africain est « largement résistant aux anticorps neutralisants ». Le risque de réinfection est serait donc accru. L’immunologiste à l’institut de recherche Scripps, Kristian Anderson a donc conclu « impossible d’édulcorer les choses : ce n’est pas une bonne nouvelle ».
Vers une adaptation des vaccins
L’étude recommande donc d’adapter les vaccins aux nouveaux variants. Les vaccins de BioNTech et Pfizer semble cependant pouvoir produire rapidement une réponse aux mutations du virus. BioNTech a assuré être capable de créer un vaccin contre les nouveaux variants en six semaines. L’inquiétude d’une diffusion du variant sud-africain dans les prochains reste toute de même présente.
Toutefois, les vaccins BioNTech et Pfizer seraient bien efficaces contre le variant britannique.
Par Anna David