Alors que la possibilité d’un troisième confinement semble s’approcher, l’exécutif ne semble pas s’être accordé. L’entourage du président a annoncé qu’il ne s’exprimera pas avant le 30 janvier.
Pourtant, plusieurs conseillers auraient assuré l’arrivée imminente d’un confinement.
Depuis quelques jours, la rumeur a pris de l’ampleur : un troisième confinement serait bientôt annoncé. Pourtant, tous les ministres ne sont pas d’accord, ils ne donnent pas tous les mêmes informations. Une chose a cependant été assurée par l’Élysée : le chef de l’état ne s’exprimera pas avant le 30 janvier. Emmanuel Macron souhaite connaître l’impact réel des mesures de couvre-feu. Il veut donc attendre quinze jours après la prise des mesures avant de savoir si un confinement serait nécessaire.
Entre Matignon et l’Élysée, tous les conseillers ne disent pas la même chose à propos de ce troisième volet de confinement. A Matignon, les conseillers de Jean Castex avaient assuré en off à des journalistes que le confinement était imminent. Comme le rappel Midi Libre, ils avaient aussi avancé l’hypothèse que les écoles pourraient fermer. A l’Élysée, c’est le contraire. Les conseillers invitaient à la prudence, rien n’était décidé. Ces mêmes conseillers assuraient qu’Emmanuel Macron pourrait prendre la parole pour annoncer un statu quo.
Un plan idéal de confinement avait tout de même fait son chemin jusqu’aux médias. L’Élysée ne voudrait pas confiner avant fin février, pour allonger les vacances scolaires et confiner les élèves. Cette piste parait complexe : l’impact des variants sur le territoire national sera la variable à suivre. En effet, l’Inserm et l’Institut Pasteur pensent qu’une hausse exponentielle des infections est à craindre. Le Journal du Dimanche assurait de sources gouvernementales que le confinement n’était plus qu’une question de jours.
Par Émilie Autin